Administration du Royaume, Ancien Régime, gouvernement central, administration locale, France, Louis XIV
Tout d'abord, avant de commencer ce chapitre, introduisons les deux grandes règles principales quant au gouvernement de l'ancien régime. Premièrement, il faut savoir qu'en France, c'est le roi qui gouverne. En effet, le souverain est seul à la tête de l'État ; il n'a pas de premier ministre. Symbole de cette puissance maximale du roi, certains laisseront entendre que Louis XIV aurait prononcé la fameuse phrase « l'État, c'est moi ». En vérité, il n'a jamais tenu de tels propos qui lui ont été attribués par une bourgeoisie malveillante essayant de le déstabiliser. Le roi, qui n'a donc pas de premier ministre, s'entoure de six ministres parmi lesquels on dénombre le Chancelier, le surintendant des finances et quatre secrétaires d'État. Deuxièmement, nous retiendrons que le roi ne prend jamais seul des décisions ; il se décide toujours avec l'avis de ses ministres qu'il réunit lors d'un conseil (semblable à nos actuels conseils des ministres réunis chaque mercredi matin au Palais de l'Élysée, juste avant que soit réunie l'Assemblée nationale).
[...] Aux yeux des populations, les régions jouent un rôle dans le domaine économique essentiellement. Pour conclure ce chapitre nous rappellerons qu'il y a une dizaine années, on a pu observer la volonté de certains de ressusciter des pays (on en a déjà parlé précédemment dans ce chapitre) En effet, on a retrouvé l'idée de découper la France en pays Cette démarche volontariste avait pour objectif de rassembler plusieurs communes en fonction de leurs affinités pour qu'elles puissent établir et soutenir un programme politique commun. [...]
[...] La diversité des traditions administratives : Provinces et assemblées provinciales : En dépit du développement de l'administration centralisée de l'Etat, caractéristique de la fin de l'Ancien régime, ce dernier est marqué par l'émergence d'un courant centralisateur sous l'influence des idées de Fénelon, de Saint-Simon, de Montesquieu, du Marquis de Mirabeau et de l'école physiocratique. Pour eux, les pays d'Etats doivent leur prospérité à leurs institutions particulières. Ils veulent donc généraliser les assemblées provinciales à l'ensemble du royaume. La composition des Etats provinciaux est très archaïque alors que celle des Etats Généraux illustre le temps de la modernité. [...]
[...] Les aléas de la fonction Le chancelier est un homme puissant et cela peut poser problème ; notamment lorsqu'il est en désaccord sur un ordre royal (ce qui se traduit par le refus du chancelier de sceller un acte). Ceci peut être rapproché du système de cohabitation connue en France sous la cinquième République pendant la présidence de François Mitterrand. En effet, le Président Mitterrand a partager le pouvoir deux reprises avec des premiers ministres de couleur politique opposée (Avec Jacques Chirac et Edouard Balladur). Dans pareille situation, l'histoire de la monarchie d'Ancien régime donne l'exemple de quatre situations possibles. Tout d'abord, le roi peut s'incliner ; c'est une application de la monarchie grand conseil. [...]
[...] Il en résulte alors de fréquentes disgrâces du responsable des finances. La plus connue de nos jours fut celle de Nicolas Fouquet ; arrêté et emprisonné pour avoir fait bâtir le prestigieux et magnifique château de Vaux-le-Vicomte. Ce château et son jardin d'une perfection quasiment inégalée faisait de l'ombre au souverain lui-même qui n'avait pas encore fait construire le gigantesque château de Versailles (il est toujours dangereux de se placer au-dessus de ceux qui détiennent les pouvoirs suprêmes . Le secrétaire d'Etat Origine et évolutions de la fonction Ils correspondent nos ministres actuelles mais encore leurs titres ont beaucoup varié au cours des siècles. [...]
[...] Chapitre 2 : L'administration locale : L'administration locale a connu une évolution progressive au début du Moyen-âge. Quand on regarde la France d'Ancien régime, on observe une vraie diversité de dirigeants ; l'autorité du roi ne s'étendait pas encore sur tout le royaume (au début, le roi ne règne que sur le Comté de Paris). Petit { petit, par l'intermédiaire de conquêtes et de mariage, le souverain va parvenir à étendre son territoire (la Bretagne et Bordeaux d'abord, Toulouse ensuite, etc En 1789, la révolution française va modifier cette diversité en découpant la France en une multitude de petits territoires appelés départements et dirigés par des représentants locaux. [...]
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