Zeus, éthique de travail, organisation de la société, indépendance matérielle, justice, liberté, bien-être
Il vit au 8ème siècle avant notre ère. Il est à la fois agriculteur et poète. Nous connaissons deux grands ouvrages de lui : le premier c'est de la théorie et le deuxième c'est « Les travaux et les jours ». Dans ce dernier, Hésiode présente, en apparence, une instruction de la vie de l'agriculteur. A la fin du texte, il donne un calendrier agricole.
[...] Il faut laisser le choix aux individus de s'organiser selon leur façon et cela suppose la liberté. Cette éthique de travail dans laquelle Hésiode nous explique que le travail amène à l'indépendance matérielle, il y a un moyen d'atteindre cette justice, cette liberté, ce bien-être. C'est l'éthique du travail. Il vivait au nord-ouest d'Athènes, cela a peut-être conduit à l'écrite de cette éthique de travail. Il associe cette richesse et cette indépendance à un certain statut social dans lequel on est sollicité parce qu'on est bien portant, parce qu'on dispose de certaines richesses. [...]
[...] C'est une expression de cette liberté. Quand on est démuni, notre liberté est partie car on risque de dépendre des autres. C'est une autre raison pour laquelle il développe cette éthique du travail. Il relie la notion de justice à la théologie. La justice est une figure pour Hésiode, une fille de Zeus qui est vénérée par une autre divinité. Le fait que la justice soit une fille de Zeus est important car Zeus est la divinité au centre cette mythologie théiste. [...]
[...] Analyse de texte : Hésiode les travaux et les jours Il vit au 8ème siècle avant notre ère. Il est à la fois agriculteur et poète. Nous connaissons deux grands ouvrages de lui : le premier c'est de la théorie et le deuxième c'est Les travaux et les jours Dans ce dernier, Hésiode présente, en apparence, une instruction de la vie de l'agriculteur. A la fin du texte, il donne un calendrier agricole. En réalité, il rattache ce mode de vie agraire à une théologie au centre de laquelle se trouve Zeus. [...]
[...] Il désigne la justice non seulement comme un don de Zeus mais encore comme le premier des biens. Non seulement la justice est un don des dieux mais c'est le premier bien que les dieux nous aient donnés, octroyés. Résumé : On peut donc dire par rapport à Hésiode, que la justice est un don de Zeus, que la justice est le premier bien de l'homme, le premier bien qui nous ait été donné par les dieux. Enfin, la justice est la droiture. [...]
[...] Il se réfère à des valeurs qui, en quelques sortes, vont de soi. Il explique que ces valeurs sont indispensables mais il n'y a pas un véritable discours qui motive ces valeurs. Les explications qu'il donne son indirecte car il nous dit l'attitude à avoir et les conséquences qu'on peut espérer en tirer. Il n'y a pas de véritable définition de ce qu'est la justice. On a donc une approche indirecte. On comprend que la justice doit être au centre d'une société sans qu'on ait une définition au sens que Platon nous décrira plus tard. [...]
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