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Ce commentaire du texte de Proudhon De la Capacité politique des classes ouvrières, se propose d'en étudier la pensée : ultra révolutionnaire catholique, penchant pour le royalisme, en fin de vie dans ce texte Proudhon nous révèle sa pensée sur la révolution anarchique prochaine des classes ouvrières.
[...] Girard Noémie Commentaire : De la capacité politique des classes ouvrières, Conclusion, Proudhon. L'extrait à commenter est issu de l'ouvrage de Proudhon, De la capacité politique des classes ouvrières, et plus exactement de sa conclusion rédigée par un disciple de Proudhon. Ce livre fut écrit en 1865. L'auteur est d'apparence ultra révolutionnaire. Il se fait d'ailleurs connaitre par des pamphlets. Sa pensée repose sur une inversion à toute forme de domination de l'Etat, d'une majorité, des représentants Le socialisme d'Etat doit pour lui se constituer librement par des rapports contractuels consentis volontairement par les individus. [...]
[...] Proudhon a une conception scientifique de la société : organique et non atomique, organe vivant réel, pas de fiction juridique comme dirait Rousseau. Dans l'extrait à commenter, il n'est pas question d'un thème pourtant très présent dans la bibliographie de Proudhon à savoir la propriété : il s'oppose autant à la propriété collective qu'à la propriété individuelle. Il déclara d'abord que « la propriété c'est le vol », mais affirma enfin que « la propriété, c'est la liberté ». Il expliqua alors que quand il disait que la propriété est du vol, il désignait en fait les seuls propriétaires terriens oisifs qui volent les profits aux travailleurs. [...]
[...] Pour Proudhon, les usines et autres larges lieux de travail seraient dirigés par des syndicats fonctionnant par démocratie directe. L'État serait aboli ; à la place la société devrait être organisée par une fédération de « communes libres ». Pour Proudhon l'idée de mutualisme se décline au niveau économique (les agriculteurs sont propriétaires d'un terrain qu'ils exploitent, entre eux ils s'associent et forment une fédération agricole), et politique (avec le fédéralisme, des régions qui s'administrent de manière autonome). Justement, nous pouvons constater dans l'extrait, après avoir exposé la mutualité, Proudhon y associe une notion essentielle à elle : l'autonomie. [...]
[...] En effet, l'économie est contradictoire dans beaucoup de ces expressions : Proudhon favorable à la libre concurrence, au libre jeu des forces, reconnait qu'elle est injuste mais nécessaire ; le crédit qui est un moyen pour l'ouvrier de s'émanciper n'est accordé qu'aux riches etc De plus il ne faut pas que l'Etat intervienne dans l'économie, en effet, il prend nécessairement parti et influe sur les conséquences qui en découlent : le libre-échange plutôt que le protectionnisme ou inversement etc Il faut donc trouver une nouvelle façon de fonder l'économie dans laquelle chaque personne sera égale, et où l'Etat ne pourra prendre partie : le contrat. B – Le mutualisme politique : le fédéralisme L'idée de mutualité : est un courant libertaire socialiste lié à Proudhon. Le mutualisme prévoit plutôt le gradualisme par la fédération des travailleurs, par leur coopération dans la prise de contrôle de l'industrie. Lorsqu'il concerne une forme d'organisation de l'État, il s'oppose à l'État unitaire. [...]
[...] Il veut rendre le socialisme scientifique, et revendique Saint Simon : qui va prendre la forme de l'anarchie positive ou du fédéralisme autogestionnaire . Dans un premier temps Proudhon s'oppose à un contrat social où on abandonne tous ces droits au profit d'une autorité. Pour lui il faut nécessairement multiplier les contrats passés entre les individus, organiser leur coopération, le réseau de tous ces contrats donnera l'ordre social. Proudhon étend l'idée de fédéralisme aux domaines économique et social, et donc pas seulement à la politique. [...]
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