Le texte que nous allons étudier est un extrait de l'"Ordinatio Imperii", document écrit, rédigé en 817 sous le règne de Louis le pieux. Au début du IXe siècle, l'empire carolingien se situe dans une période neutre de son histoire. Louis le pieux, empereur auguste, est sur le trône depuis le décès de Charlemagne, son père, en 814.
Le problème est que Louis le pieux a trois fils. La question du partage est donc de nouveau d'actualité au sein du royaume. Ainsi, dès 814, L'empereur et ses conseillers commencent à réfléchir pour savoir comment conserver l'unité de l'Empire à la mort de ce dernier. Le contenu de l'"Ordinatio Imperii" permet-il d'apporter une solution au problème d'unité de l'Empire carolingien au IXe siècle ?
[...] Ce type de partage conduisait à des tensions, des oppositions, car chacun voulait posséder un territoire plus vaste que celui de son frère. L'opposition à la tradition franque est un acte osé mais qu'entend bien réaliser Louis le Pieux. Nos fidèles nous invitèrent à traiter, selon l'usage de nos parents, de l'état de notre royaume On voit ici que ce n'est pas seulement Louis le Pieux, mais l'ensemble des fidèles du royaume carolingien qui désirent conserver l'unité de l'empire à la mort de leur empereur. L'Ordinatio Imperii est l'expression de la volonté générale et pas uniquement du corps impérial. [...]
[...] Distinction relative entre amour et pouvoir. Enfin, il conviendra de dire que l'Ordinatio Imperii fut tout de même un échec politique car elle a conduit à la division de l'empire carolingien après la naissance en 823 d'un héritier supplémentaire, Charles. Partage de l'empire qui s'effectua en accord avec l'aristocratie. Liens entre aristocratie et pouvoir impérial qui caractérisent la seconde grande innovation de l'époque carolingienne. [...]
[...] Ainsi, l'Eglise a tout intérêt à s'associer avec Louis le Pieux pour la rédaction de cette Ordinatio Imperii. C'est pourquoi nous avons pensé qu'il «était nécessaire d'obtenir de lui, par des jeûnes, des prières et des largesses d'aumônes, ce que notre faiblesse n'osait pas tenter L'Eglise apporte son soutien à l'empereur et essaye en contrepartie de s'accorder ses faveurs pour que l'unité de l'Eglise soit conservée à travers l'Ordinatio Imperii. Nous venons de voir que l'unité de l'empire est menacée du fait de la tradition franque. [...]
[...] Devenir notre associé et notre successeur, si Dieu le veut, à l'empire On voit ici l'implication de l'Eglise dans la rédaction de l'Ordinatio Imperii. Comme nous l'avons vu précédemment, l'Eglise intervient et accepte ou non la décision prise par Louis le Pieux. Cependant, il reste encore quelques affaires à régler. B : L'organisation du reste de la succession Quant à ses frères Pépin et Louis, notre homonyme, il plut d'un commun conseil de les distinguer par le titre royal et de les établir dans les pays ci-dessous désignés N'oublions pas que Louis le Pieux a trois fils. [...]
[...] La question du partage est donc de nouveau d'actualité au sein du royaume. Ainsi, dès 814, L'empereur et ses conseillers commencent à réfléchir pour savoir comment conserver l'unité de l'empire à la mort de ce dernier. Il sera donc intéressant de répondre à la question suivante. Le contenu de l'Ordinatio Imperii permet-il d'apporter une solution au problème d'unité de l'empire carolingien au IXe siècle ? Nous verrons donc pourquoi l'unité de l'empire est menacée Puis nous verrons plus en détail le contenu de l'Ordinatio Imperii (II). [...]
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