Marx : Manifeste du parti communiste - le prolétariat constitué en classe dominante et l'exercice de son pouvoir

Thèmes abordés

marx, communiste, manifeste, parti, politique, histoire, rouge, prolétariat, capital, capitaliste, pouvoir, dictature, révolution, ouvrier

Résumé du document

Le Manifeste du Parti Communiste peut être vu comme un résumé, de la pensée « marxiste ». Le texte exprime l'importance de la lutte des classes, qui oppose « oppresseurs et opprimés ».
Cet extrait est issu de la Partie II « Prolétaires et communistes », du manifeste du Parti Communiste qui est un essai politico-philosophique commandé par la Ligue des communistes (ancienne Ligue des justes), et rédigé par le philosophe allemand Karl Marx et publié en 1848.
Ce commentaire se propose donc d'analyser la pensée marxiste au travers d'autres auteurs influents du XIXe, de leur influence passée et future.

Extraits

[...] Ils y prennent une place prépondérante lors de son second congrès à Londres en novembre 1847. On leur demande de rédiger le Manifeste de la Ligue, connu sous le nom de Manifeste du Parti communiste, qui paraît en février 1848. Le Manifeste du Parti Communiste peut être vu comme un résumé, de la pensée « marxiste ». Le texte exprime l'importance de la lutte des classes, qui oppose « oppresseurs et opprimés ». Selon Marx, « La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n'a pas aboli les antagonismes de classes. [...]

[...] Pour lui « le but immédiat des communistes et le même que celui de tous les partis ouvriers : constitution du prolétariat en classe, renversement de la domination bourgeoise et conquête du pouvoir politique par le prolétariat ». La lutte des classes donne un sens à l'histoire « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes » (Karl Marx). Elle s'arrêtera lorsqu'une révolution prolétarienne mondiale conduira à une société où, après un moment où la classe dominante serait l'ancienne classe opprimée (« dictature du prolétariat »), les différences de classes seront définitivement abolies, conduisant à une « société sans classe » et donc à l'Égalité. [...]

[...] De plus pour Marx, l'arrivée du suffrage universel ne suffit pas pour que les prolétaires arrivent au pouvoir. Engel lui critique cela, pour lui le prolétarisme sera démocratie du seul fait du fait majoritaire occasionné par le suffrage universel. Ensuite, il y a la dictature du prolétariat : Marx ne dit rien là-dessus, Engels donne pour exemple quant à lui la commune de Paris ( ? Hegel dit que cette dictature sera démocratique car le prolétariat majoritaire sera au pouvoir. Pour Marx et Engels, la dictature du prolétariat s'identifie exactement à la démocratie révolutionnaire. [...]

[...] Cette révolution, était censée les abolir. Finalement une simplification a eut lieu puisque la « société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat ». Marx distingue toujours au moins deux classes fondamentales :Les capitalistes ou bourgeois, classe dominante qui possède le capital (les moyens de production) et dispose ainsi des moyens de faire travailler autrui à son profit en pesant sur le cours d'achat de la force de travail ; Le prolétariat, regroupant les personnes qui n'ont pas de capital et sont contraintes de vendre leur force de travail pour subsister. [...]

[...] Comment le prolétariat va-t-il se constituer en classe dominante ( I et une fois au pouvoir comment le prolétariat va s'organiser et mettre en œuvre ses idées ( II ) ? I – Le prolétariat constitué en classe dominante : Pour mettre fin à la société capitaliste, il faut qu'il y ait une révolution ouvrière ( A ) il faut que le prolétariat se constitue en classe dominante et ainsi, il ira à la conquête de la démocratie ( B A – Les origines de la volonté d'une révolution ouvrière : Marx souhaite une révolution du prolétariat (révolution ouvrière ou même révolution communiste plus générale), donc une révolution ouvrière pour que tous ces travailleurs ne soient plus exploités par des patrons bourgeois, mais pour qu'ils travaillent pour eux-mêmes. [...]