Benjamin, constant, liberté, moderne, ancien, histoire, droit, politique, régime, commentaire, révolution, antiquité, Rome, paris
Commentaire d'un texte de Benjamin Constant "De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes", traité lors d'un cours d'histoire des idées politiques. Ce commentaire se propose d'aborder les thèmes propre à l'après révolution française : à savoir, quel régime adopté, quelles libertés proclamées, quel avenir envisager ?
Le texte commenté est sans cesse remis dans son contexte, à travers les idées politique du XVIIIe et du XIXe.
Rappelons que ce livre commenté est l'oeuvre majeur de Benjamin Constant.
[...] La liberté est donc contradictoire dans la Grèce antique, car la souveraineté dans les affaires publiques coexiste avec l'esclavagisme dans la sphère privée. Le danger de la liberté antique repose sur une aliénation de l'individu, que l'État écrase l'individu. B – La vision des modernes : la jouissance privée garantie par les libertés La sécurité dans les jouissances privées Importance du commerce et de la propriété privée. En libéral, Benjamin Constant soutient les deux volets. Il faut arriver posséder ce que l'on désire. [...]
[...] Ni inversement d'ailleurs. Pourtant des auteurs, qui pensaient selon Constant être dans la bonne voie, on tenté d'apporter les principes antiques à la société modernes de l'avant et de l'après Révolution. Malheureusement ces principes de Rousseau et d'autre (Souveraineté collective etc ) ne pouvaient marcher de façon pure, il fallait les remanier. Ce que des personnes mal intentionnées ont fait d'ailleurs, ce qui a causé les « maux de la Révolution ». B – Les dérives de la Révolution : des erreurs excusables Les errements de la Révolution sont le résultat de l'application à la liberté moderne de principes politique valables chez les Anciens, dans de petits Etats. [...]
[...] Pourquoi ces deux types de libertés peuvent elles être confondus ? Parce que la frontière qui les séparent est mince : les intellectuels de l'époque révolutionnaire, voulaient finalement arriver à faire un mélange entre l'exercice d'une liberté (pouvoir exercer le pouvoir du pays par exemple) et la jouissance de la liberté au sens large. Or pour Constant les deux sont opposées : liberté politique et liberté individuelle. Des hommes biens intentionnés responsable d'errance Comme nous l'évoquions, il ne faut pas sacrifier la liberté individuelle au profit de la liberté politique. [...]
[...] A l'époque, les citoyens sauf à Athènes (berceau des libertés individuelles), exerçaient directement leur pouvoir : participation active et constante au pouvoir collectif. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient des personnes pour gérer leurs affaires privées : les esclaves. Ils pouvaient ainsi se consacrer pleinement à l'exercice du pouvoir. Aujourd'hui la démocratie directe est impossible dans les grands et mêmes les petits Etats, comme le dit Montesquieu d'ailleurs, puisque les citoyens doivent gérer leurs affaires privées d'une part, et d'autres part, il leur faut des représentants, plus instruit et plus à même de s'offrir pleinement à l'exercice du pouvoir. [...]
[...] * Coup d'Etat du 18 brumaire 1799 soutient Sieyès et Bonaparte * sous le consulat il est nommé au tribunat * 1800 discours d'opposition, il est donc viré * 1814 il prend parti pour le Général Bernadotte (roi de suède) il veut sa monarchie * 1815 Napoléon revient, constant publie deux articles contre lui * 1819 élu député, leader de l'opposition libérale * 1830 Monarchie de juillet, il est président de section au Conseil d'Etat Il souhaite toujours faire triompher ces idées à savoir la souveraineté du peuple, tout en étant limité par le respect de la dépendance individuelle et la justice. Il réfute rousseau pour cela, le peuple n'est pas dangereux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture