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Ce texte est un traité de Jean Golein. Un traité est un ouvrage didactique, qui traite d'une matière particulière ou d'un sujet particulier, ici, il Jean Golein, vise à instruire sur le cérémonial du sacre. Le sacre est une cérémonie religieuse pour le couronnement d'un souverain.
Ce texte est issu de l'oeuvre de Jean Golein, un théologien. Il exerça cette fonction en même temps que ses fonctions celle de prieur dans l'Ordre des Carmes, à Paris. Jean Golein, se mit également au service du roi de France : Charles 5, avec la rédaction de sont Traité du Sacre, ou encore la traduction, pour le roi, d'oeuvres antiques et latines et d'un arbre de généalogie des rois de France de Bernard Gui. C'est notamment par l'apport d'oeuvres semblables que l'Eglise put procurer une mystique au roi et lui témoigner son soutien, tout en s'assurant du sien. Jean Golein se fit également connaître pour son soutien à Robert de Genève, parent du roi de France, lorsque celui-ci se fit élire sous le nom de Clément 7, par les cardinaux qui avaient cessé de reconnaître Urbain 6, provoquant un schisme religieux.
Le texte, extrait du Traité de Jean Golein a été écrit en 1372. Charles 5, dit Charles le Sage est roi de France, depuis 1364, année de son sacre dans la ville de Reims. Il est le troisième souverain Valois, après Philippe 6 et Jean 2 Au cours de son sacre, il fit le serment de ne pas aliéner « les droits et noblesses de la couronne de France ».Le sacre de ce roi intervient durant une période troublée, puisque le début, comme l'ensemble de son règne est à situer durant la guerre de cent ans. Avant d'accéder au pouvoir, Charles 5 à déjà l'expérience du pouvoir, qu'il a acquise lors de la détention de son père en Angleterre, en tant que régent du royaume. Ce n'est qu'à la mort de son père, en captivité volontaire, qu'il peut alors pleinement accéder à la fonction royale et au trône. Des les débuts de son règnes, la tâche de ce roi, qui sera perçu par les historiens comme un artisan du renouveau, un réformateur, s'avérera lourde face aux manoeuvres et manigances conjointes ou non d'Edouard 3, roi d'Angleterre et de Charles 2 de Navarre, dit le Mauvais, (ce dernier avait précédemment établie une alliance avec lui en 1365 : la « paix renard »)qui tout deux avaient vus leurs prétentions à la couronne de France déboutée,les femmes ne faisant « ni le pont,ni la planche »,et étant donnée le fait que Charles de Navarre n'avait vu le jour qu'en 1332.Malgrés ces obstacles,Charles 5 parvient néanmoins à agrandir le domaine royal et instaurer une meilleure monnaie que ne le firent avant lui ses descendants et à assurer par des reformes son autorité mais également de faire prévaloir sa légitimité en tant que seul et unique roi de France,malgré les prétentions de souverains ouvertement hostile à son règne ,notamment par le recours au sacre et au soutien de l'Eglise.
[...] Charles dit Charles le Sage est roi de France, depuis 1364, année de son sacre dans la ville de Reims. Il est le troisième souverain Valois, après Philippe 6 et Jean 2 Au cours de son sacre, il fit le serment de ne pas aliéner les droits et noblesses de la couronne de France ».Le sacre de ce roi intervient durant une période troublée, puisque le début, comme l'ensemble de son règne est à situer durant la guerre de cent ans. [...]
[...] Le sacre est une cérémonie d'intronisation, qui élève le roi au dessus des laïcs, lui permet de s'affirmer l'égal des prêtres, rendent sa personne sacré et font de lui une personne intouchable. Le roi tout au long de son règne se retrouve dans un état de grâce constant, grâce à ce rite. Cette cérémonie, nécessite le recours à des instruments du sacre, qui ont chacun une portée symbolique extrêmement forte, dans cette société, puisque la religion y occupe une place considérable. [...]
[...] Il exerça cette fonction en même temps que ses fonctions celle de prieur dans l'Ordre des Carmes, à Paris. Jean Golein, se mit également au service du roi de France : Charles avec la rédaction de sont Traité du Sacre, ou encore la traduction, pour le roi, d'œuvres antiques et latines et d'un arbre de généalogie des rois de France de Bernard Gui. C'est notamment par l'apport d'œuvres semblables que l'Eglise put procurer une mystique au roi et lui témoigner son soutien, tout en s'assurant du sien. [...]
[...] Cette analyse sera reprise dans de nombreux royaumes occidentaux. Le roi de France, grâce à cette analyse n'a pas à redouter les rois d'Angleterre,de Navarre,et encore moins l'empereur du Saint-Empire romain germanique,puisque par le sacre,il devient leur pair dans le monde occidental,mais demeure sur son propre royaume supérieur à tous ces souverains,il est donc logique de ce fait,qu'il ne reconnaisse nul souverain temporel être au-dessus de lui ».D'où l'idée que le roi est empereur en son royaume,et ce dès qu'il est oint et consacré ‘accomplissement de l'acte de la consécration voue en grande partie le roi à Dieu,la contrepartie de ce dévouement étant le soutien de l'Eglise au pouvoir,ainsi religion et pouvoir sont très liés,mais également pour la personne du roi,toute une mystique particulière qui s'exprime au travers de miracles. [...]
[...] Le cas français n'est pas une exception, ce rite s'est en effet généralisé en occident, dans de nombreux royaumes (A).Cette pratique a essentiellement été le fait de souverains de confession catholique, et peut s'apparenter dans certains royaumes à ce qu'on nomme l'inauguration ou le couronnement, mais malgré les noms différents qu'elle peut emprunter, cette cérémonie, répond à certains usages et son bon déroulement dépend de la présence de la sainte ampoule Le rituel du sacre Nous retrouvons l'origine du sacre dans la Bible, où les rois reçoivent l'onction, dans le but d'entrer en relation avec Dieu et d'être investis de son esprit. Les rois sont donc désignés par Dieu, ils sont ses élus et le sacre n'est que la confirmation de son choix. La légitimité de ces élus est donc de ce fait incontestable. Le choix du rituel du sacre lors de l'accession au trône n'est donc pas un choix fortuit mais reflète au contraire une logique judicieuse. En 751, Childéric le dernier roi de la branche mérovingienne, se voit déposé par Pépin le Bref, celui-ci se fait aussitôt élire roi. [...]
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