Princep legibus solutus est jean bodin les six 6 livres de la république 1576 ce qui plaît au prince a force de loi souveraineté marques du prince souverain commun profit justice
« Ce qui plaît au prince à force de loi ».Cet adage témoigne de l'initiative de la naissance des lois, qui émaneraient de la seule volonté du prince souverain. Ce dernier exerçant alors sa souveraineté. C'est précisément de l'affirmation, et de l'expression de la souveraineté du prince, dont il est question dans l'extrait du texte proposé.
La souveraineté consiste en l'ensemble des compétences et privilèges susceptibles d êtres exercés par un être souverain. La souveraineté désigne donc le pouvoir, l'autorité suprême. La souveraineté est ici exercée par le roi, c'est à dire par un chef d'Etat unipersonnel et héréditaire, dont le pouvoir s'exerce au cours de son règne, sur un royaume.
Ce texte est extrait de l'oeuvre de jean Bodin, les six livres de la République, dans laquelle il expose sa conception de la nature de la République, qui dans son oeuvre, prend la signification seconde d'Etat. Jean Bodin
Etait un homme issue de la bourgeoisie d'Angers Il fut un philosophe et magistrat français du 16è siècle, cependant, il s'intéressa de près à d'autres domaines, tels que l'économie, l'histoire et même l'astrologie. Il fut connut pour son engagement, notamment pour la coexistence pacifique de des religions protestantes et catholiques, lui même ayant étés dans les ordres en qualité de novice, au couvent des Carmes où il put suivre une formation catholique à Angers, avant de se voir contraint de se délier des ses engagements. De là il deviendra protestant réformé .Par la suite, il gagna l'université à Paris pour y étudier le droit romain, avant de devenir avocat Jean Bodin connut également les massacres de la Saint Barthélemy de 1572, pendant lesquels il faillit être tué .Avant d'être choisis par Henri 3 qui le désigna aux Etats de Blois, pour être choisis en tant que député par le tiers état du Vermandois, afin de le représenter aux Etats généraux .Avant de devenir procureur de Laon où il mourra en 1596.
Cette oeuvre de Jean Bodin intervient dans un contexte particulier. Le royaume de France est à cette époque-ci de terribles querelles intestines d'origines religieuses troublent la paix interne. Ces troubles qui opposent les catholiques aux protestants, aboutirent le 24 aout 1572 au massacre de la saint Barthélemy où les protestants furent massacrés par les catholiques. Ce massacre avait été ordonné par Charles 9, sous influence de sa mère, Catherine de Médicis. Suite à une guerre perdue contre l'Espagne, afin de tenter de libérer les Pays-bas de la tutelle espagnole.Cette guerre avait été conseillée au roi par l'amiral protestant Coligny.Catherine de Médicis,soucieuse de se débarrasser de cet amiral,avait alors entrevus la possibilité suite à cet ,échec,de se défaire de lui.La reine mère etait alors parvenus à semer le doute quant çà cet amiral,dans l'esprit du roi,et le désigner comme se trouvant à la tête d'un complot formé par des protestants contre lui.Catherine de Médicis pensait ainsi se débarrasser de l'amiral et d'autres personnalité protestante importante,mais en réalité le massacre,d'abord contenu et limité,dégénéra assez vite,pour finir par faire près des milliers de victimes.Henri de Navarre ,prince de sang,ne conservât sa vie qu'en abjurant.Puis les tueries gagnèrent la province où le nombre de victime fut également considérable.Le parti huguenot fut donc décapité.En juillet 1573,un édit,celui de Boulogne accorda la liberté de conscience et de culte aux réformés de la Rochelle et de Montauban,marquant un premier pas de pacification des rapports entre les religions protestantes et catholiques.Mais ce n'est qu'en mai 1576,que Henri 3 signa l'édit de Beaulieu-lès-Loches,qui condamnait les massacres de la saint-Barthélémy et l'entière liberté de culte(sauf Paris et les lieux de séjour de la cour).En 1576,le roi envisagea d'abolir ce dernier,ce à quoi s'opposa Jean Bodin,en prônant l'unité religieuse autour du catholisme.Ennonçant la nécessité pour la monarchie de s'affranchir des factions politiques et religieuses,qui pouvaient lui nuire et menacer l'intégrité de sa souveraineté.
Le texte de Jean Bodin, écrit peu de temps après une période troublée par l'événement sanglant du massacre de la saint Barthélemy, qui fut sans précédant, est l'occasion pour l'auteur de renforcer la notion de souveraineté qu'il a tout particulièrement contribué à enrichir et à préciser.
[...] Ce massacre avait été ordonné par Charles sous influence de sa mère, Catherine de Médicis. Suite à une guerre perdue contre l'Espagne, afin de tenter de libérer les Pays-bas de la tutelle espagnole.Cette guerre avait été conseillée au roi par l'amiral protestant Coligny.Catherine de Médicis,soucieuse de se débarrasser de cet amiral,avait alors entrevus la possibilité suite à cet ,échec,de se défaire de lui.La reine mère etait alors parvenus à semer le doute quant çà cet amiral,dans l'esprit du roi,et le désigner comme se trouvant à la tête d'un complot formé par des protestants contre lui.Catherine de Médicis pensait ainsi se débarrasser de l'amiral et d'autres personnalité protestante importante,mais en réalité le massacre,d'abord contenu et limité,dégénéra assez vite,pour finir par faire près des milliers de victimes.Henri de Navarre ,prince de sang,ne conservât sa vie qu'en abjurant.Puis les tueries gagnèrent la province où le nombre de victime fut également considérable.Le parti huguenot fut donc décapité.En juillet 1573,un édit,celui de Boulogne accorda la liberté de conscience et de culte aux réformés de la Rochelle et de Montauban,marquant un premier pas de pacification des rapports entre les religions protestantes et catholiques.Mais ce n'est qu'en mai 1576,que Henri 3 signa l'édit de Beaulieu-lès-Loches,qui condamnait les massacres de la saint- Barthélémy et l'entière liberté de culte(sauf Paris et les lieux de séjour de la cour).En 1576,le roi envisagea d'abolir ce dernier,ce à quoi s'opposa Jean Bodin,en prônant l'unité religieuse autour du catholisme.Ennonçant la nécessité pour la monarchie de s'affranchir des factions politiques et religieuses,qui pouvaient lui nuire et menacer l'intégrité de sa souveraineté. [...]
[...] La justice royale est le degré de juridiction le plus élevée. Suivant la même idée, qui est celle d'un roi justicier, le roi peut octroyer grâces et dispenses contre la rigueur des lois ».Le roi étant l'initiateur de la loi, il semble évident que seul le roi peut être à même de savoir ce qui en tant que législateur, peut perturber son œuvre (et en tant que roi, ce qui peut bouleverser l'ordre social), et décider en conséquence, suivant le cas d'assouplir ou non la législation. [...]
[...] Afin de répondre à cette interrogation, nous aborderons dans un premier temps, l'hégémonie du roi dans le domaine législatif à travers les tentatives d'unification de la législation et le recul des sources traditionnelles du droit(A),ainsi que par la détention par le roi de droits régaliens(B),puis nous aborderons dans un second temps,le fait que toute justice émane du roi (II),notamment par le fait que rendre la justice est un devoir qui incombe au roi(A),mais que dans l'exercice de ce devoir,il a le droit de s'émanciper des lois(B). [...]
[...] De là il deviendra protestant réformé .Par la suite, il gagna l'université à Paris pour y étudier le droit romain, avant de devenir avocat Jean Bodin connut également les massacres de la Saint Barthélemy de 1572, pendant lesquels il faillit être tué .Avant d'être choisis par Henri 3 qui le désigna aux Etats de Blois, pour être choisis en tant que député par le tiers état du Vermandois, afin de le représenter aux Etats généraux .Avant de devenir procureur de Laon où il mourra en 1596. Cette oeuvre de Jean Bodin intervient dans un contexte particulier. Le royaume de France est à cette époque-ci de terribles querelles intestines d'origines religieuses troublent la paix interne. [...]
[...] La souveraineté consiste en l'ensemble des compétences et privilèges susceptibles d êtres exercés par un être souverain. La souveraineté désigne donc le pouvoir, l'autorité suprême. La souveraineté est ici exercée par le roi, c'est à dire par un chef d'Etat unipersonnel et héréditaire, dont le pouvoir s'exerce au cours de son règne, sur un royaume. [...]
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