Hobbes utilise ici le terme de république pour désigner l'État en général. Il ne s'intéresse donc pas à l'analyse d'un régime politique particulier, mais il cherche bien à définir l'essence de l'État en général. L'objet de ce chapitre XVII du Léviathan est donc de décrire la manière dont l'État est institué.
Nous allons donc voir en deux temps comment Hobbes décrit la genèse de l'État. Il faut aussi savoir que ce chapitre est au début de la seconde partie du Léviathan intitulée De la République. La première partie s'intitulait De l'Homme et le point de départ de Hobbes pour parler de la République est donc la manière dont il a défini l'homme dans la première partie.
Ainsi il s'avère judicieux de voir tout d'abord comment Hobbes s'appuie sur une certaine connaissance de la nature humaine dans son raisonnement. Cela lui sert pour définir l'État d'après un but précis qui est le maintien de l'ordre. Ce sera ma première partie.
Ensuite dans une deuxième partie, nous observerons la manière dont l'État doit être institué selon Hobbes pour atteindre son but. Pour Hobbes l'État doit jouir d'un pouvoir absolu ce qui nous permettra d'évoquer aussi les critiques adressées au Léviathan.
[...] Même si le but de l'État est avant tout pratique ce n'est pas le cas pour Hobbes, car le pouvoir absolu de l'État est en fait ce qui permet de positiver le droit naturel. Le pouvoir absolu de l'État est légitime, car il permet de positiver le droit naturel Ainsi pour Hobbes le pouvoir absolu de l'État ne signifie pas qu'on cesse de se préoccuper de ce qui est juste. En fait, il faut revenir là à l'idée de l'état de nature. [...]
[...] Par ailleurs, tous les hommes n'ont peut-être pas naturellement envie de s'entretuer. C'est donc surtout l'idée que le point de départ de Hobbes lui- même est contestable. Bibliographie Le Léviathan, Hobbes, trad. fr. F. [...]
[...] la citation au début du chapitre: "La cause finale, le but, le dessein, que poursuivirent les hommes ( . ) c'est le souci de pourvoir à leur propre préservation ( . Dans le texte Hobbes nous rappelle donc d'abord comment il définit la nature de l'homme pour voir ensuite ce que ça signifie pour la définition de l'État. La nature de l'homme chez Hobbes et chez Aristote L'idée d'un état de nature est également intéressante, car elle engage une rupture radicale avec la pensée d'Aristote. [...]
[...] Par ailleurs, dans leurs conventions mutuelles, les hommes abandonnent toute liberté de recourir à leur propre jugement, car ils doivent se conformer au jugement de l'État. On peut se demander si un tel contrat n'aliène pas la liberté de chacun plutôt qu'il ne la garantit en assurant la sécurité de chacun. Mais pour finir, la remise en question qui me semble la plus pertinente de la thèse de Hobbes repose sur son point de départ. Hobbes établit que les hommes recherchent avant tout la sécurité, mais certains hommes semblent pourtant accepter de mourir pour des idéaux (comme Socrate par exemple). [...]
[...] D'abord, les hommes sont rivaux à cause de leur honneur ou de leur dignité, ce qui peut entraîner des guerres dans l'état de nature. L'homme se compare aussi naturellement aux autres et cherche à être supérieur aux autres au niveau des richesses par exemple. Il s'estime aussi souvent plus sage que les autres hommes et s'il en a le pouvoir sur le plan politique il risque dès lors de provoquer des guerres civiles en voulant réformer pour montrer sa sagesse. [...]
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