Décret Tametsi, Concile de Trente, Session XXIV, Chap II, Article 1
Le texte à commenter est un extrait du Décret Tametsi du Concile de Trente, un acte officiel de l'Église Catholique datant de 1563. En effet, il s'agit de l'article 1, chapitre 2 de la 24e session du Décret Tametsi.
Le Décret Tametsi regroupe les règles (canons) émanant des décisions concernant les questions de discipline ecclésiastique ou de doctrine religieuse prises durant les 25 sessions du Concile de Trente. Cette assemblée est le dix-neuvième concile œcuménique, car il rassemble l'ensemble de l'Église ; c'est à dire universel de l'Histoire de l'Église catholique, et l'une des plus importantes. Le Concile de Trente marque « la coupure entre l'Église médiévale et l'Église des temps classiques ». Cardinaux, archevêques, évêques et clergés ont été convoqués par le pape Paul III en 1542 en réaction à la réforme protestante.
[...] Il se doit de garder précieusement ce registre, comme l'énonce l'article : qu'il gardera chez lui avec soin C'est alors un moyen d'officialiser le mariage, l'union célébré. C'est également un moyen de prouver que le mariage a eu lieu devant l'Eglise en effet il sera mentionné sur le registre que tient le curé le lieu auxquels chaque mariage aura été fait et célébré par le curé et non par un autre tiers, car l'union serait rendue inhabile par le saint concile ; ainsi que le nom des témoins tiers également sollicité pour que le mariage soit valide et valable subordonné à la présence du curé. [...]
[...] Le Décret Tametsi date de 1563, date de clôture des sessions. Sur le plan doctrinal, face aux positions des protestants, il définit le péché originel, la justification, accorde une autorité à la Bible spécifique au catholicisme romain et confirme les sept sacrements, le culte des saints. Sur le plan disciplinaire, il crée les séminaires diocésains dans les diocèses c'est-à-dire les circonscriptions territoriales sous la juridiction d'un évêque, destinés à former les prêtres. Composé presque qu'exclusivement d'ecclésiastiques, le Décret Tametsi est une réponse à la demande pressante des Luthériens (regroupement des communautés protestantes luthériennes se rattachant à la doctrine pensée par Martin Luther), engagés dans la Réforme. [...]
[...] Cependant, il n'est pas le seul tiers devant lequel l'union a lieu. En effet, le Concile de Trente ordonne que le mariage soit contracté devant des témoins : et devant deux ou trois témoins ; les témoins deviennent alors une condition essentiel quant à la validité du mariage. De plus, quelques autre prêtre sont invités à assister au mariage qui à lieu en face de l'Eglise afin que l'union soit valable et légal. En effet, l'Eglise s'impose comme l'organe rendant légal un mariage. [...]
[...] Le Décret de Temesti va-t-il réellement à l'encontre de la doctrine soutenue par l'Eglise gallicane et les grandes familles ? Ou apporte-t-il simplement sa place au formalisme souhaité par les grandes familles ? Afin de faire face et lutter contre l'accroissement des mariages clandestins, le Concile de Trente prône l'annulation de ces mariages dans l'article 1 du premier chapitre de la 24ème session en son Décret Tamesti, mais il réaffirme également la place unique de l'Eglise dans la validité des mariages en énonçant certaines exigences à respecter quand au déroulement d'un mariage valide. [...]
[...] Le caractère consensuel du mariage est réhabilité, réformé. Il est entendu dans ce premier paragraphe que seule l'Eglise est donc habilité à décider de la nullité ou de la validité du mariage ceux qui entreprendraient de contracter mariage autrement qu'en présence du curé [ ] le saint concile les rend absolument inhabiles à contracter de la sorte et déclare que de tels contrats sont nuls et invalides [ ] et sans valeur. et que l'accord familiale est bel et bien condamné. [...]
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