La constitution tanta, la seconde préface du Digeste

Résumé du document

Le corpus iuris civilis, plus connu sous le nom de Code de Justinien, est la compilation majeure de droit antique qui a transmis à l'Europe la science juridique romaine. Justinien est l'empereur d'Orient de 527 à 565 de notre ère. En 476, alors que l'Empire romain est composé de l'Empire romain d'occident et l'Empire romain d'Orient, l'Empire romain d'occident chute après quoi les Barbares ont pris le pouvoir. Justinien va chasser les Barbares de l'Italie, de l'Espagne et de l'Afrique, et entretenir son désir d'unification du droit romain. Pour cela, il réunit une commission de 9 membres présidée par Tribonien, qui est un juriste byzantin, ayant pour mission de compiler le droit.

Cette commission créée 3 œuvres parmi lesquelles le Code de Justinien, le Digeste, les Institutes et les novelles. Le texte qui va nous est présenté ici est la seconde préface du Digeste. Le Digeste, aussi appelé Pandectes, signifie « ce qui est réparti partout en n'excluant rien ». C'est une innovation dans la mesure où il regroupe les meilleurs de la jurisprudence romaine du 2e siècle av. J.-C. jusqu'au 3e siècle de notre ère.

Extraits

[...] Donc c'est, indirectement, Dieu qui a demandé la rédaction de cette compilation. Dieu lui-même a élevé le pouvoir impérial au-dessus de tous les hommes afin de corriger, d'ordonner, de soumettre à des solutions concevables toutes les situations nouvelles ; ( ) quelque chose semble douteux les juges en réfèreront à l'empereur ( ) car il n'appartient qu'à l'autorité impériale de faire des lois et de les interpréter Nous venons de constater les bases, les fondements que la seconde préface du Digeste explique, nous allons maintenant voir quel est le contenu, précisément, du Digeste. [...]

[...] Le texte qui nous est présenté ici est la seconde préface du Digeste. Le Digeste, aussi appelé Pandectes, signifie ce qui est réparti partout en n'excluant rien C' est une innovation dans la mesure où il regroupe les meilleurs de la jurisprudence romaine du 2e siècle av. J.-C. jusqu'au 3e siècle de notre ère. En près de 3 ans les auteurs du Digeste ont dû étudier 5 siècles de littérature, soit plus de 1600 livres de doctrine de très grands auteurs, les corriger et les organiser de façon thématique en 50 livres. [...]

[...] Le Digeste a donc un but pratique qui est de permettre aux juristes contemporains d'éclairer les points de droit les plus complexes. En quoi le Digeste est-il un texte complet légitime ? Dans un premier temps nous allons voir comment le Digeste fonde-t-il sa légitimité puis nous étudierons dans un second temps sa contenance. I. Le Digeste, un texte aux fondements divins Nous allons voir qu'afin de fonder sa légitimité, la seconde préface du Digeste s'appuie sur des références à Dieu mais aussi à l'empereur. a. [...]

[...] En effet, dans la jurisprudence recueillie dans le Digeste l'auteur le plus ancien apparaissant est du 2e siècle avant Jésus-Christ et le dernier auteur date du 3e siècle de notre ère, du siècle de la rédaction, la jurisprudence avait été dispersée dans plus de deux mille volumes écrits par les anciens b. Un livre au volume plus restreint mais plus intéressant et plus exploitable Mieux vaut favoriser la qualité de la quantité pourrait être une devise de ce Digeste. En effet, avant qu'il soit rédigé, la jurisprudence et les doctrines étaient parsemées dans plusieurs livres. Avec la Digeste, nous avons la possibilité de les simplifier et de les classer. [...]

[...] La constitution tanta, la seconde préface du Digeste Le corpus iuris civilis, plus connu sous le nom de Code de Justinien, est la compilation majeure de droit antique qui a transmis à l'Europe la science juridique romaine. Justinien est l'empereur d'Orient de 527 à 565 de notre ère. En 476, alors que l'Empire romain est composé de l'Empire romain d'occident et l'Empire romain d'Orient, l'Empire romain d'occident chute après quoi els Barbares ont pris le pouvoir. Justinien va chasser les Barbares de l'Italie, de l'Espagne et de l'Afrique, et entretenir son désir d'unification du droit romain. [...]