Problématique : dans quelle mesure l'examen des institutions de la confédération béotienne, en apparence égalitaire, révèle-t-il la supériorité thébaine sur les autres cités béotiennes et quelles en sont les conséquences sur la stabilité régionale?
Nous verrons, à travers ce texte que nous complèterons avec les écrits de Thucydide et Xénophon, que les cités béotiennes ont fondé une confédération qui repose sur un système de gouvernance représentative. Que toutefois cette confédération n'est pas exempte à l'abri de la suprématie thébaine. Enfin nous verrons en quoi les problèmes intérieurs thébains annoncent les prémices de la guerre de Corinthe
[...] Cependant sa suprématie se traduit par d'autres éléments. Sur le plan militaire : Le béotarque (l'équivalent du stratège, mais on n'a pas de trace écrite avec ce terme) qui dirige les opérations militaires est en permanence un béotarque thébain. Également sans revenir (Armement des hoplites jambières cuirasse de bronze du bouclier béotien à double poignée interne du casque du poignard te lance d'estoc) sur le matériel de l'hoplite béotien ils avaient comme motif sur leur hoplon (bouclier) la massue d'Héraclès insigne thébain. [...]
[...] On compte donc un rapport d'un cavalier pour dix hoplites (chiffre que les historiens pensent acceptable/possible). La guerre est intrinsèque à la fonction politique. Les hoplites comme les cavaliers devaient fournir leur propre matériel. L'entretien d'un cheval étant onéreux, et l'organisation militaire s'inscrivant dans l'organisation civique, il confère au cavalier un (un statut une position un échelon social supérieur à celui de l'hoplite. Les manuscrits de Thucydide et de Xénophon, complétant le propos de l'auteur d'ox, nous permettent d'affirmer que la cavalerie était commandée par un Hipparque fédéral (à distinguer des hipparques locaux) subordonné aux polémarques. [...]
[...] Les historiens ont estimé qu'il fallait probablement un cens supérieur pour effectuer cette charge. En théorie ils ne peuvent pas être réélus sous peine de lourde sanction qui peut aller jusqu'à la peine de mort. Même si on a des exceptions (dire qui) cela témoigne d'une réelle volonté des béotiens d'empêcher la mise en place d'un pouvoir despotique. Les éléments que j'ai abordés précédemment nous permettent déjà d'affirmer que la confédération béotienne est un modèle/type de gestion fédérale représentatif (sans précédent ; au regard des sources qui nous sont accessibles. [...]
[...] Ils avaient également développé une animosité à l'égard de sparte en raison + l'histoire de l'or perse que sparte n'avait pas voulu partager avec ses alliés lors de la guerre du pélo. La position ambiguë thébaine dans le domaine des affaires étrangères allait basculer dans un franc atticisme. Quelles en seront les conséquences sur la stabilité de la région, en Grèce centrale c'est l'objet de ma dernière sous partie : B DÉCLENCHEMENT d'un conflit multinational : la guerre de Corinthe Cet antilaconophilie a exacerbé les tensions en Grèce centrale. Et a permis une politique thébaine tournée davantage vers Athènes. [...]
[...] C'est cet équilibre relatif des pouvoirs qui aurait permis la longévité de cette première forme de Koinon. Se distingue de la symmachie (hégémonie) opérée par Athènes au sein de la ligue de Délos ou encore par Sparte à l'issue de la guerre du Péloponnèse au sein de la ligue du Péloponnèse. Cependant ne peut-on pas dire qu'une hégémonie thébaine transparaît à la description des institutions de la confédération béotienne établie dans le manuscrit d'ox ? II La (une) PRÉPONDÉRANCE de THEBES ? [...]
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