Le 15 juillet, à la tête des constitutionnels, Barnave prononce un discours décisif. En effet, il souhaite la consolidation de la monarchie constitutionnelle et défend avec conviction l'inviolabilité du Roi comme « principe conservateur de toute monarchie constitutionnelle ».
Antoine Barnave, est né en octobre 1761, fils d'avocat et lui-même avocat à 21 ans au Parlement de Grenoble; il est connu pour son discours sur la nécessité de la division des pouvoirs en 1783, et ses nombreux débats lors des Etats-Généraux. En effet, en 1789, Barnave est élu député du Tiers Etat où il y défend la réunion des ordres et le vote par tête. Barnave est un brillant orateur et à travers son discours à propos les principes d'une bonne Constitution, il tente d'exposer son point de vu et de raisonner le peuple.
Dans son discours, Barnave insiste clairement sur l'inviolabilité du Roi et les moyens pour assurer l' « existence politique » de la France, en 1791, après la Révolution française. En effet, la France sort tout juste de cette fameuse Révolution française, et tente alors de trouver une certaine stabilité. Le 26 août 1789, la Déclaration des Droit de l'Homme et du Citoyen est adoptée, et Barnave y fait référence dans une partie de son discours. De plus les constituant, en 1791, après avoir adopté la DDHC, tentent de créer une Constitution pour la France. Cette
Constitution de 1791, sera adoptée le 3 juillet de cette même année. Barnave expose donc dans son discours, ses idées quand aux principes qui doivent gouverner l'élaboration d'une bonne Constitution.
En 1791, les députés réunis par les Etats-Généraux, s'allient pour donner une Constitution à la France. Cette année est aussi marquée, les 20 et 21 juin 1791, par la fuite de Louis XVI à Varennes et le questionnement que cela a posé. Alors que les constituants pensaient avoir un Roi compréhensif et à l'écoute des attentes du pays, ils se sont finalement heurtés à un Roi remplis de stratégies pour retrouver ses pouvoirs et sa place de monarque absolu.
[...] La Révolution ne doit pas continuer sinon se sont tous les acquis de 1789 qui seront perdus. Il termine d'ailleurs sont discours en disant il est donc vrai qu'il est temps de terminer la révolution En fait, Or la plupart des constituants sont des propriétaires fonciers d'où la consécration du principe de propriété dans la DDHC. Ce discours, on peut le dire, soulève également des idées qui seront présentes dans la Constitution de 1791. Nous sommes en présence d'une sorte de brouillon, énoncé par Barnave. Un discours, brouillon de la Constitution de 1791. II. [...]
[...] L'aube qui commença bientôt était celle de la liberté. Depuis cette merveilleuse nuit, plus de classes, des Français ; plus de provinces, une France. Vive la France ! C'est dans ce contexte, que la DDHC va énoncer les libertés fondamentales reconnues pour chacun des citoyens français, sans différences. Cette déclaration sera intégrée au Bloc de Constitutionnalité en 1791. B. La DDHC du 26 août 1789. Barnave, dans son discours, fait référence à cette déclaration symbole de la proclamation des droits et libertés fondamentales. [...]
[...] Cette Constitution de 1791, sera adoptée le 3 juillet de cette même année. Barnave expose donc dans son discours, ses idées quand aux principes qui doivent gouverner l'élaboration d'une bonne Constitution. En 1791, les députés réunis par les Etats-Généraux, s'allient pour donner une Constitution à la France. Cette année est aussi marquée, les 20 et 21 juin 1791, par la fuite de Louis XVI à Varennes et questionnement que cela a posé. Alors que les constituants pensaient avoir un Roi compréhensif et à l'écoute des attentes du pays, ils se sont finalement heurtés à un Roi remplis de stratégies pour retrouver ses pouvoirs et sa place de monarque absolu. [...]
[...] La séparation des pouvoirs, est un principe nécessaire à la mise en place d'un gouvernement stable et d'une constitution libre C'est le système même de l'indépendance des pouvoirs réclamé par Barnave. Chaque pouvoir doit rester indépendant, et ne doit pas se confondre aux autres, sinon cela provoquerait une extrême instabilité au profit d'un des pouvoirs. Il ne faut pas que le pouvoir exécutif ait plus de pouvoirs que les autres pouvoirs, il en faut autant pour chacun d'entres eux, ni plus ni moins, et des moyens d'actions réciproques. [...]
[...] En effet, c'est avec son article 3 que se consacre le principe de la souveraineté de la nation. Autrement dit, le principe est celui de la souveraineté nationale et dès lors, tous les citoyens ont le droit de concourir à l'expression de la nation, c'est-à-dire à la formation de la volonté générale. Cela veut donc dire, que le Roi dont le pouvoir reposait sur le droit divin, n'est plus au moment de la DDHC, une autorité légitime de l'Etat. Le Roi, tenant son pouvoir de Dieu n'était pas investi par la nation. [...]
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