Poème roi robert , Adalbéron de laon
Les trois ordres de la société féodale est un extrait d'un fameux texte littéraire rédigé vers 1025 par l'évêque Adalbéron de laon s'intitulant « Poème au roi Robert ». Adalbéron dit Ascelin a commencé ces études à Gorze et est l'élève du futur pape Sylvestre II de 965 à 974. Grâce au roi carolingien Lothaire régnant de 954 à 986, Adalbéron est nommé évêque de Laon, de plus par le biais de son oncle l'archevêque Adalbéron de Reims il reçoit la consécration épiscopale en la cathédrale de Laon. Après la mort de Lothaire, c'est Louis V dit le fainéant qui accède au trône en 986 en tant que roi des francs, mais celui-ci meurt un an plus tard suite à une chute mortelle de cheval, ironie du sort celui-ci meurt sans laisser de descendance, la dynastie carolingienne s'éteint donc avec lui.
C'est Hugues capet qui est élu et qui accède au trône en 987, il devient le nouveau roi des francs grâce au soutien de l'Eglise et plus particulièrement grâce à l'archevêque Adalbéron de Laon et au pape Sylvestre II . Il fonde alors une nouvelle dynastie : la dynastie capétienne. Cette accession au pouvoir royal n'est pas sans grande difficulté, car Hugues capet a du évincer les derniers descendants de la dynastie carolingienne.
[...] Hugues capet voulant faire perdurer son pouvoir en son domaine et ainsi permettre la pérennité de sa dynastie, décide d'associer son fils Robert II dit le Pieu au trône en le sacrant le jour de Noël de l'an 987. Ainsi Robert II est sur d'accéder au trône de son père après sa mort. Cette pratique du sacre anticipé employé par Hugues Capet n'est pas une nouveauté, mais au contraire une conservation du principe déjà utilisé par les carolingiens. Hugues capet tente d'installer un autre principe, celui du principe d'hérédité. Grâce à cela Robert II est associé au pouvoir avec son père. [...]
[...] On va tout d'abord voir les caractéristiques de cette loi dite divine. I – Une organisation fonctionnelle de la société féodale régie par la loi divine La loi divine met au même niveau tous ces adeptes Les clercs : « égaux de conditions » *Pas de distinctions entre eux *insistance de cette égalité (ligne 3 : avec l'emploi d'expression synonymes « aucune différence » et « tous égaux ») *refus d'une séparation en classe sociale (ligne 4 : « un fils d'ouvrier pas inférieur à l'héritier d'un roi ») En plus d'être égaux les clercs sont aussi supérieurs aux laïcs « loi clémente » qui montre la supériorité des clercs au détriment des laïcs *interdiction d'exercer des tâches pénibles (avec l'accumulation de la ligne 5 à la ligne 9 de toutes les tâches qu'ils n'ont pas à faire) Toutes ces tâches sont celles que les paysans doivent accomplir pour la bonne marche de la société, donc les clercs sont ont un statut très haut, ils dominent la société des fidèles qui se trouvent être les vassaux. [...]
[...] Il explique aussi que cette société est régie par deux lois bien distinctes l'une de l'autre qui sont la loi divine et la loi humaine, la première la loi divine, est attrait à la religion, les hommes qui la respecte sont des hommes soumit à Dieu donc des clercs. Ces clercs sont « égaux de condition » à tous les niveaux, et même cette loi leur interdit tout travaux difficile effectué par les paysans. Ils ont donc un statut privilégié sur le reste de la société et surtout la domine. La seconde, la loi humaine, est celle des laïcs. Par le biais de ces deux lois auxquels les hommes sont soumis, Adalbéron met en lumière une séparation franche entre les clercs et les laïcs. [...]
[...] Par le biais de cette description d'une société idéale, Adalbéron met en lumière les erreurs du roi, et les mauvaises décisions qui ont mené à cette désorganisation. Comment Adalbéron de Laon explique, par sa vision utopique de cette société trifonctionnelle, une supériorité des clercs soumit à la loi divine face aux laïcs soumit à la loi humaine ? On abordera dans un premier temps une organisation fonctionnelle de la société féodale régie par la loi divine puis dans un second temps une organisation fonctionnelle de la société féodale régie par la loi humaine. [...]
[...] Les trois ordres de la société féodale est un extrait d'un fameux texte littéraire rédigé vers 1025 par l'évêque Adalbéron de laon s'intitulant « Poème au roi Robert ». Adalbéron dit Ascelin a commencé ces études à Gorze et est l'élève du futur pape Sylvestre II de 965 à 974. Grâce au roi carolingien Lothaire régnant de 954 à 986, Adalbéron est nommé évêque de Laon, de plus par le biais de son oncle l'archevêque Adalbéron de Reims il reçoit la consécration épiscopale en la cathédrale de Laon. [...]
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