Discours parlementaire, Robespierre, Assemblée constituante, 25 janvier 1790, égalité des citoyens, suffrage censitaire
Maximilien Robespierre à la séance de l'Assemblée constituante du 25 janvier 1790. L'auteur de l'extrait est Robespierre, un député du Tiers État aux États généraux de 1789, c'est un avocat et homme d'affaires politique, mais également une figure emblématique de l'Assemblée constituante. Il se rattache à la petite bourgeoisie de robe et de ce fait, est de tendance démocrate. Le document est un discours parlementaire de Robespierre, qu'il tient le 25 janvier 1790, devant l'Assemblée constituante, dont il est membre. Le but étant de plaider en faveur du suffrage universel masculin, autrement dit promouvoir une égalité des droits du citoyen. Ce discours se tient lors de l'élaboration de la Constitution de 1791, après la Révolution, mais plus précisément lors des débats qui ont lieu sur la question du système de suffrage à adopter.
[...] Distinction entre citoyens vis-à-vis de la politique Le suffrage censitaire auquel Robespierre fait allusion dans sa question rhétorique Les hommes sont-ils égaux en droit suppose une séparation entre les citoyens actifs, c'est-à-dire ayant plus de 25 ans, résidant plus d'un an dans la même ville ou cantons, étant libre, payant 3 journées de travail, dix journées d'imposition directe ou un marc d'argent ! en opposition à la définition du citoyen passif, qui quant à lui, ne jouit pas du droit à la participation politique. Entre ces deux catégories de citoyens se situe le citoyen moitié actif ou moitié passif qui contribue à l'élection de grands électeurs. [...]
[...] Cette apparente égalité de la citoyenneté est indépendante à tous les critères économique ce n'est point l'impôt qui nous fait citoyen Le philosophe évoqué désigne le nom de Rousseau, et son nom est effacé de la liste des citoyens car ce dernier était à l'encontre de la propriété privée, qui d'après lui généré les troubles et les guerres, de ce fait il n'était pas propriétaire, autrement dit ne payé pas l'impôt et donc ne pouvait pas être un citoyen actif au sens de l'abbé Sieyès. Cet exemple de Robespierre montre le caractère inégalitaire fondé sur le suffrage censitaire. [...]
[...] Or lors de la nuit du 4 au 5 août 1789, il y a eu abolition des privilèges déclarants ainsi tous les citoyens égaux devant le droit. L'adjectif monstrueuses est utilisé pour qualifier le degré de mépris ressenti de la part de Robespierre à l'égard de cette distinction. De multiples critères participent à la création d'un fossé entre les différents citoyens en 1790. Cependant l'objectif initial, qui était d'abolir toutes formes de distinctions entre les hommes, tente de refaire surface. [...]
[...] Maximilien Robespierre à la séance de l'Assemblée constituante du 25 janvier 1790. L'auteur de l'extrait est Robespierre, un député du Tiers État aux États généraux de 1789, c'est un avocat et homme d'affaires politique, mais également une figure emblématique de l'Assemblée constituante. Il se rattache à la petite bourgeoisie de robe et de ce fait, est de tendance démocrate. Le document est un discours parlementaire de Robespierre, qu'il tient le 25 janvier 1790, devant l'Assemblée constituante, dont il est membre. [...]
[...] Le suffrage censitaire participe à l'inégalité des citoyens face aux droits A. Robespierre défenseur de la cause de la Nation et de la Liberté La cause de la Nation et de la Liberté est protégée par Robespierre à l'encontre du discours de l'abbé Sieyès qui opte pour une distinction entre l'égalité des droits civils et naturels et l'égalité politique entre les différents citoyens. Cette protection suggère de ce fait la position de Robespierre face à ce discours et face à cette distinction. [...]
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