Ce Discours de la flagellation est plus concrètement le procès-verbal de la séance du Parlement de Paris du 3 mars 1766. Prononcé par Louis XV, qui a régné de 1715 à 1774, il est une réponse à un contexte historique qui lui est défavorable.
En effet à ce moment les Parlements veulent une plus grande autorité sur le roi. Cette contestation s'intensifie à partir de 1764 et par l'intermédiaire de nombreuses remontrances faites au roi. Les magistrats sentent leurs attributions et considérations déchoir peu à peu, c'est donc une certaine résistance aux législations royales qui s'installe. Dans la province bretonne, l'autorité est représentée par le Duc d'Aiguillon. Ce dernier est perçu comme l'ennemi du Parlement et du chef de la résistance parlementaire, M. de La Chalotais (procureur général au Parlement de Rennes). De conflits en conflits, le Parlement de Rennes démissionne en corps. La riposte royale ne se fait pas attendre, de La Chalotais est emprisonné. Mais des Parlements comme ceux de Paris et Rouen se montrent solidaires envers de La Chalotais, et le Duc d'Aiguillon ne parvient pas à reformer un nouveau Parlement.
[...] Commentaire du Discours de la flagellation Ce Discours de la flagellation est plus concrètement le procès-verbal de la séance du Parlement de Paris du 3 mars 1766. Prononcé par Louis XV, qui a régné de 1715 à 1774, il est une réponse à un contexte historique qui lui est défavorable En effet à ce moment les Parlements veulent une plus grande autorité sur le roi. Cette contestation s'intensifie à partir de 1764 et par l'intermédiaire de nombreuses remontrances faites au roi. [...]
[...] Ainsi, il est nécessaire de s'interroger sur la façon dont ce discours rappelle le rôle du Parlement par rapport au pouvoir royal. Après avoir étudié dans une première partie que le Parlement est un organe au pouvoir limité, la seconde partie traitera de la réaffirmation du pouvoir royal mise en exergue dans ce discours. Le Parlement, un organe au pouvoir limité. Après avoir nécessairement rappelé le rôle du Parlement (partie ce sont les critiques formulées par le roi à son égard qui seront développées (partie B). [...]
[...] Dans la deuxième partie de son discours, le roi se charge de rappeler son autorité par rapport au Parlement. En effet c'est en sa seule personne que réside la puissance souveraine De plus, il explique que les cours tiennent leur existence et, mais aussi leur autorité de lui-même, elles ne peuvent donc avoir un usage tourné contre sa personne, référence aux événements du Parlement de Rennes. Le Parlement ne parle qu'en le nom du roi, à aucun moment il ne légifère ni ne partage la législation du roi. [...]
[...] Celui-ci est d'ailleurs libre d'en tenir compte ou non, détenant le pouvoir suprême. Qu'il s'agisse d'ordre public, de la formation de la loi, tout émane du roi et de sa personne. De plus, les droits et intérêts du Royaume ne reposent qu'en les mains du roi et sont unis à lui. Le Parlement est donc remis à juste valeur, le roi lui est hiérarchiquement très supérieur. On assiste ici à une profonde réaffirmation du pouvoir royal, à une réaffirmation de l'importance du moi royal dans la société contemporaine qui est le seul, et ce sans aucun partage, à détenir le pouvoir législatif. [...]
[...] Le roi, indirectement, juge de par ses législations. À aucun moment les magistrats ne sont des juges entre le roi et le peuple. Le roi réprime donc, pour se défendre des remontrances qui lui ont été adressées, le fait que les revendications parlementaires ne seraient que des nouveautés pernicieuses une injure à la magistrature Enfin, il avance que ce serait méconnaître les véritables lois fondamentales de l'État Louis XV dans ce discours remet donc en avant certains fondamentaux du Royaume qui était le sien. [...]
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