souveraineté, loi, sacre, parlement, papauté, droit, opposition, absolutisme
La souveraineté du Roi longtemps contesté par l'Eglise et le Parlement va s'avérer être réelle. Il est le seul garant de la loi. Le pouvoir absolu du Roi est donc à son apogée.
[...] Cardin le Bret qui est un des théoriciens de la souveraineté du Roi défend la thèse que ce dernier détient un pouvoir absolu dont nul ne peut s'opposer, à l'exception de Dieu. Il se doit, de plus, de respecter la loi du Royaume devenue loi fondamentale dès 1675 qui comporte plusieurs principes dont le principe d'instantanéité et de continuité.De même, le Roi est tenu de respecter la loi Salique, celle interdisant les biens immobiliers aux femmes qui constitue d'ailleurs des arguments fragiles du fait, par exemple, qu'elle soit peu utilisée. [...]
[...] Le pape fit part de son mécontentement et le Roi bloque donc l'envoi d'or et d'argent vers Rome. Pour l'affaire de 1301, le pape fulmine une bulleUnam Sanctamdans laquelle le pouvor temporel est au même niveau que le spirituel. Cela dit, le Roi impose son pouvoir et ale dernier mot pour tout. Avec la naissance du gallicanisme, il dispose des pleins pouvoirsabsolus et n'hésite pas à en abuser comme pour le blocus cause de mécontentement du pape. Le souverain refuse, de plus, la supériorité de l'empereur. [...]
[...] Il a donc bien un lien sacré avec Dieu ce qui lui donne une importance capitale durant son règne. Ainsi qu'un droit de ne pas se soumettre aux lois En docteurs de Boulogne estiment que le Roi doit être considéré comme une loi vivante (lex animata) et qu'il était de son pouvoir de gouverner tous les royaumes. De plus, lesadages« Ce qui plaît au princea force de loi » ou « Le prince est délié des lois » confirment bien cela. [...]
[...] Le Roi a donc bien imposé sa souveraineté à tout le Royaume. Et un Parlement ne s'en dispensant pas plus S'il y a bien un frein à l'absolutisme, ce serait dû au Parlement qui ne cesse de s'imposer aux textes que tentent de proposer le Roi. Un Parlement qui s méfie de cette puissance et dont les auteursGasparini et Gojosso estiment que c'est« unconflit ancien et perdurable ». Louis XV va d'ailleurs adresserunelettre au Parlement de Paris pourlui faire comprendre que lui seul peut faire la loi.Le Parlement devrait donc se dispenser de cette compétence appartenant au Roi car le peuple est voué à suivre les lois du Roi. [...]
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