Bulle unam sanctam, pouvoir spirituel supérieur au temporel
devoir: commentaire de texte de la bulle unam sanctam, réalisé à la demande d'un travaux dirigé d'introduction historique de 1ère année de licence.
Devoir ayant reçu la note de 12/20 (peut varier en fonction des correcteurs)
Problématique : quels ont été les moyens utilisés par l'Eglise pour justifier sa compétence mais aussi pour justifier sa supériorité spirituelle sur le temporel, pouvoir royal ?
[...] De même que Grégoire VII, Boniface VIII, à pour objectif d'élever le pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel. •C'est dans ce but qu'à l'occasion d'un concile de prélats français réunis à Rome, Boniface VIII lance le 18 novembre 1302, la Bulle Unam Sanctam. Une bulle est un acte normatif ayant la particularité qu'elle porte sur un sujet d'intérêt générale et qu'elle est scellée par un sceau à l'aide d'une bulle de plomb d'où l'appellation des lettres pontificales dès le Moyen-âge de « bulle ». [...]
[...] Il s'agira dans un premier temps d'étudier les prétentions pontificales de l'Eglise puis de d'analyser la hiérarchie des pouvoirs Les prétentions pontificales : affirmation du principe d'unité En premier lieu, l'étude se portera sur la légitimité de l'Eglise qui découle du fait qu'elle est unique puis se fera l'interprétation de l'allégorie des deux glaives L'Eglise catholique tire sa légitimité du fait qu'elle « est une » • « La Sainte Eglise catholique est une et apostolique », cette phrase renvoie au fait qu'il n'y a qu'un seule Eglise chargée de propager le message de Dieu. Du fait qu'elle est unique, elle est par conséquent légitime. [...]
[...] D'être Dieu. », comme le cite ici Stendhal, roi et Dieu c'est-à-dire l'Eglise sont très distincts l'un de l'autre. Le roi de par sa position supérieur peut et à un pouvoir étendu, cependant naît une faiblesse chez ce dernier du fait qu'il ne possède pas le pouvoir délégué par Dieu à son vicaire : le pape. • Boniface VIII avant de devenir le pape de l'Eglise catholique romaine, était avocat et notaire du pape précédent, cette double formation de juriste et canoniste lui permettra par la suite d'argumenter ses propos face au roi de France depuis 1285 : Philippe le Bel, qui lui pour établir son argumentation prend ses base sur le droit romain entourer de légistes. [...]
[...] Le glaive spirituel « doit être tiré pour l'Eglise » « par la main du prêtre » et le glaive temporel « par l'Eglise » « par (la main) des rois et des chevaliers ». Ce partage des glaives est contrôlé par l'Eglise encore une fois avec la phrase « sur l'ordre du prêtre et tant qu'il le permet ». L'Eglise cherche à être au dessus du pouvoir temporel. • « Remets ton glaive au fourreau » c'est une phrase qu'énonce le Christ, ce qui permet à l'apôtre Pierre ainsi qu'à l'Eglise de disposer du glaive temporel. [...]
[...] L'Eglise est donc la seule qui est la vraie et encore une fois la seule légitime. • La bulle revoie aussi à la tunique du Christ : « un corps mystique », une personne normalement constitué à une tête et non deux, cette idée est appliqué à la hiérarchisation des pouvoirs sur le principe qu'il ne peut y avoir deux corps à la tête du peuple mais un seul pouvoir suprême et unique : « cette tête c'est l'Eglise » • « Saint Pierre » a été choisit par le Christ pour prendre la tête de l'Eglise et comme le pape est défini comme étant « successeur » de l'Apôtre Pierre, il devient alors nécessaire de lui être soumis : « tous les fidèles » lui ont été soumis. [...]
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