Ce texte, rédigé le 18 mai 1138, est une Charte établie par Roger de Béziers. Cet homme est un seigneur qui octroya à Arnaud de Cornelano, à son gendre, à ses enfants et à leur postérité un fief qui est son château nommé Calamont. Pour concéder ce bien, il établit une charte relative à la concession de son château en fief, entouré des témoins Bertrand du Cannet, Bertrand de Tresmal, Arnaud Pelapol, et rédigé par Guillerme.
C'est un texte officiel, juridique, nécessaire pour qu'il reste une trace réelle de la concession du fief par le seigneur Roger de Béziers.
[...] Concernant le seigneur, s'il meurt, dans le cas où il n'aurait pas d'enfant, le fief appartiendrait donc à son frère, Raymond Trencavel, ou à ses enfants, et la Charte resterait la même, et également valable. Le vassal doit donc obéissance au seigneur, et s'il meurt, ce sera à son frère (ou aux enfants de son frère). Nous avons donc pu découvrir à travers cette Charte de Roger de Béziers que la transmission d'un fief faite par le seigneur à son vassal entraine des obligations mutuelles. De plus, cette transmission s'effectue de manière organisée, mais également par hérédité et à perpétuité. [...]
[...] Cette Charte est datée de manière précise. Le nom du roi qui était au pouvoir à l'époque est également cité (Louis 7). On peut également remarquer l'importance de cette Charte, son caractère officiel par la présence de trois témoins lors de la rédaction de la Charte relative à la concession du fief : il s'agit de Bertrand du Cannet, Bertrand de Tresmal et Arnauld Pelapol. En plus d'être transmis de manière organisée, le fief est transmis par hérédité et à perpétuité. [...]
[...] Par ailleurs, le vassal doit entretenir le château, s'assurer qu'il demeure dans un état correct, convenable. Cependant, le fait d'octroyer un fief au vassal est une manière de le contrôler. Cela lui permet d'être plus proche de lui, et l'instauration d'obligations mutuelles quant à la concession du fief lui garantit un meilleur contrôle. Lors de l'élaboration de la Charte, on peut découvrir que les obligations ne sont pas à sens unique et que le seigneur a lui aussi des obligations envers son vassal. [...]
[...] Ce texte est une Charte établie par Roger de Béziers, le 18 mai 1138. Cet homme est un seigneur qui octroya à Arnaud de Cornelano, à son gendre, à ses enfants et à leur postérité un fief, qui est son château nommé Calamont. Pour concéder ce bien, il établit sa charte relative à la concession de son château en fief, entouré de témoins, Bertrand du Cannet, Bertrand de Tresmal, Arnaud Pelapol, et rédigé par Guillerme. C'est un texte officiel, juridique, nécessaire pour qu'il reste une trace réelle de la concession du fief par le seigneur Roger de Béziers à son vassal Arnauld de Cornelano, et à son gendre, aux enfants d'Arnauld de Cornélano et à leur postérité. [...]
[...] La Charte de Roger de Béziers (1138) - la concession d'un fief Ce texte fut rédigé le 18 mai 1138. La France était alors entre les mains de Louis appelé aussi Louis le Jeune. Il régna de 1137 à 1180. Ce roi capétien succède à son père Louis 11 (Louis le Gros), décédé en 1137. Le 12e siècle fut marqué par un certain progrès économique. En effet, on peut remarquer que la conjoncture économique devient meilleure. Il y a un renouveau commercial qui permet, par exemple, l'apparition de la monnaie, l'émergence du salariat. [...]
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