Le texte étudié est un regroupement d'avis d'auteurs à propos de l'Édit de Caracalla datant de 212 proclamé par l'empereur Augustin.
La période de 146 av. J.-C. à 286 ap JC est celle de l'époque classique, celle où l'Empire romain est le plus étendu autour de la Méditerranée. À cette époque la loi était l'expression la plus haute du droit civil, et la coutume possédait une place moindre. Excepté dans les provinces, où ces peuples, non-citoyens romains, n'ont pas été soumis par le droit du peuple vainqueur. Il est difficile pour les pérégrins de devenir citoyen romain, pour cela il fallait effectuer une vingtaine d'années dans la troupe auxiliaire de l'armée romaine. Le droit civil reste donc réservé aux habitants de Rome alors que les provinciaux possédaient plutôt un droit coutumier. Cependant, à cette période et dû à l'immensité du royaume, les échanges commerciaux s'intensifient. Et pour on ne sait quelle raison, l'Empereur Augustin a en 212 ap JC proclamé l'Édit de Caracalla autorisant aux citoyens libres de l'Empire d'utiliser le droit civil, mais tout en leur laissant leurs usages locaux. Les provinciaux sont donc devenus des citoyens romains, et cela leur a permis de connaitre une promotion sociale et pour remercier l'empereur, l'Arc de triomphe de Volubilis est construit en 277.
[...] D'après lui si l'empereur Augustin a voulu que tous les pérégrins soient citoyens, c'était dans un but lucratif. Le fait de donner la citoyenneté à permit de soumettre a plu de personnes les impôts sur les héritages et sur les affranchissements qui étaient justement en haute : à +10%. Cependant En parole, il s'agissait de les honorer, en réalité, c'était pour percevoir de plus grandes sommes à la suite de cette mesure Cassius critique donc l'empereur de ne pas avoir dit la vérité ; il l'accuse d'avoir voulu flatter les pérégrins en leur donnant la citoyenneté romaine, mais en réalité c'était pour toucher de plus grandes sommes, car les provinciaux, avant l'édit, ne payaient pas d'impôts. [...]
[...] Les provinciaux sont donc devenus des citoyens romains, et cela leur a permis de connaitre une promotion sociale et pour remercier l'empereur, l'Arc de triomphe de Volubilis est construit en 277. Mais quelles sont les raisons de l'Édit de Caracalla ? Elles sont jusqu'à aujourd'hui inconnues, mais certains auteurs comme Ulpien, Dion Cassius ou bien Augustin ont donné leur opinion sur la création de cet Édit. Ou plutôt quel était réellement son but. Comme il est présenté dans le texte, nous verrons dans l'ordre les opinions de Ulpiens et de Dion Cassius puis les opinions selon le Papyrus de Giessen et selon Saint Augustin (II). I. [...]
[...] Les raisons selon le Papyrus de Giessen et selon Saint Augustin de la promulgation de l'Édit de Caracalla A. Des raisons religieuses Le troisième paragraphe est tiré d'un texte du Papyrus de Giessen. Cet ouvrage avait pour sujet l'Édit de Caracalla, mais est en très mauvais état, il n'apporte donc pas beaucoup de renseignement. Il y est dit tout d'abord je pourrais rendre grâce aux dieux immortels de m'avoir sauvé par une telle victoire Peut-être parle-t-il de sa montée au pouvoir qu'il a obtenu en tuant son propre frère. [...]
[...] La raison presque officielle est donc l'unité religieuse, mais un autre auteur verrait plutôt une raison morale. B. Des raisons morales Augustin était un philosophe et théoricien du IVe siècle apr. J.-C . Il a de nombreux concepts fondamentaux comme la foi, l'amour, la guerre juste, la raison. L'un de ces principaux textes est Cité de Dieu où il se permet donc, d'après le texte, de critiquer pourquoi les pérégrins n'ont pas été citoyens dès le début de leur occupation Surtout si l'on avait fait dès le début ce que l'on fit ensuite d'une manière tout à fait gratuite et très humaine Pour lui cela était donc une évidence de rependre ce privilège qu'est la citoyenneté romaine à tous ceux soumis aux pouvoirs de Rome. [...]
[...] L'Édit de Caracalla Le texte étudié est un regroupement d'avis d'auteurs à propos de l'Édit de Caracalla datant de 212 proclamé par l'empereur Augustin. La période de 146 av. J.-C. à 286 ap JC est celle de l'époque classique, celle où l'Empire romain est le plus étendu autour de la méditerranée. À cette époque la loi était l'expression la plus haute du droit civil, et la coutume possédait une place moindre. Excepté dans les provinces, où ces peuples, non-citoyens romains, n'ont pas été soumis par le droit du peuple vainqueur. [...]
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