Différents documents, politique criminelle, droit pénal français, délinquance, enquêtes de victimisation
Affirme que les statistiques policières ne rendent pas compte de la réalité de l'insécurité → fait une critique des statistiques et donc du chiffre noir.
Raison de la mauvaise statistique :
- L'INSEE ne prend pas en compte les -20 ans alors que c'est les plus jeunes de classe populaire qui sont victime d'agression.
- La proportion à porter plainte diminue : diminution des plaintes qui normalement devrait exister et augmentation des agressions qui ne donneraient pas matière à porter plainte normalement.
- Statistique mesure davantage l'action de la police plutôt que la délinquance : mesure l'efficacité de la police (montre combien elle est indispensable)
- La plupart des agressions dont parlent les victimes ne sont pas susceptibles de figurer dans les statistiques officielles.
- Ne reflète pas la réalité : affirme qu'il y a peu de violence de manière générale, mais en fait il y a énormément de violence dans certaines régions par rapport à d'autres.
[...] Cependant la défense sociale ne peut se permettre de se rallier aux doctrines de la non intervention absolue (notamment quand ces dernière préconisent l'abolition de la justice criminelle). En effet, il restera toujours des cas où il faudra passer par la répression. Il faut donc conserver la répression et ainsi conserver les structures législatives et judiciaires protectrice de l'homme-individu pour que ce processus répressif se déroule selon un véritable procès pénal mais qui serait organisé comme un procès de défense social. [...]
[...] Cette idée est partagée par les criminologues : voient dans le contrôle social avant tout une science d'observation. ( Permet de jeter un regard critique sur les succès et les échecs ( permet d'améliorer la lutte contre le crime Cependant l'opposition entre ces deux conceptions ne sont pas si tranché. En effet on considère qu'il y a deux phases à la politique criminelle : - Observer (par rapport à d'autres pays) : étude comme étant un fait social - Détermination de la meilleure organisation rationnelle de la protection sociale contre le crime Les politiques criminelles sont nombreuses et subissent une classification. [...]
[...] Critique : Certains affirment qu'il n'est pas possible de mesurer directement avec certitude la criminalité réelle ( les statistiques ne permettent que de voir la criminalité légale et la criminalité apparente. + Statistique officielle ne permet que de mesurer l'activité de la police. MAIS : action criminelle est bien l'objet de recherche scientifique. Gassin critique le fait de dire que les statistiques ne mettent qu'en évidence l'activité de la police. En effet il affirme que dans ce cas là il faudrait parler d'une philosophie politique bien ciblée. [...]
[...] Après : différente philosophie : mouvement de défense sociale (protéger la société en protégeant d'abord les délinquants) 1968 : ère des réformes pénales ( on peut penser à une forme d'anarchie et d'opportunisme mais non Deux courants : - Extrême indulgence à l'égard des délinquants - Extrême rigueur ( Va organiser un nouveau regard sur le monde Conclusion : - Une législation plus fraternelle + plus ouverte à la compréhension individuelle - Législation sévère Deux catégories de délinquants : - Délinquants ordinaires ( plus de compassion - Délinquance opprimante Les contradictions du droit pénal : Contradiction d'ordre juridique : relation ambiguë avec le droit pénal et d'autres branches du droit. Droit pénal : moins une espèce particulière de droit que la sanction de toutes les autres. ( Sanction de toutes les autres. Naissance d'un droit commun des sanctions qui puisse son inspiration dans le droit pénal. Extension des exigences dans les contrôles sociales. [...]
[...] Le fait de dire que la société est un contrat est une métaphore juridique. Elle permet d'éviter que certains ne disent que la société n'est qu'un état de fait. Cependant il y a un problème au niveau de la liberté : un homme peut dire qu'il a enfreint une loi parce qu'il ne l'a pas votée : c'est sa liberté. Mais à partir de ce moment là est ce que ça enlève à la société le droit de punir ? [...]
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