J'ai choisi le thème des empreintes génétiques dans le domaine judiciaire pour son côté très pluridisciplinaire : je trouve l'application du domaine de la biologie au domaine de la justice très intéressant, car ce sont en apparence deux branches très éloignées. Les deux sont des disciplines que j'ai déjà eu l'occasion d'étudier de plus près en dehors du cadre scolaire lors de mes stages de troisième (effectué dans un laboratoire) et de seconde (effectué au Tribunal de Bobigny et au palais de Justice de Paris). De plus, mes parents travaillant tous les deux dans un laboratoire d'analyses médicales, je connaissais déjà un peu l'application de la biologie (...)
[...] De plus, mes parents travaillant tous les deux dans un laboratorie d'analyses médicales, je connaissais déjà un peu l'application de la biologie. Ces deux branches sont d'éventuelles pistes pour mes futures études, en particulier la biologie, et je voulais donc m'y intéresser de manière plus poussée en effectuant un TPE sur ce thème. C'est de plus un sujet d'actualité, dont on entend couramment parler dans de graves affaires judiciaires, je voulais donc en connaître un peu plus, en détail, sur le fonctionnement de cette méthode lors d'une enquête. [...]
[...] J'ai appris à trier et synthétiser un très grand nombre de documents (plus de 100 pages), ainsi qu'à établir des liens entre ceux-ci. J'espère que ce travail interessera les lecteurs autant qu'il a intéressé les réalisateurs! [...]
[...] Nous avons donc choisi de développer les conséquences dans le domaine judiciaire, et plus particulièrement pénal car, comme je l'ai dit précédemment, c'est le domaine judiciaire qui nous attirait le plus, peut-être parce que c'est le plus "impressionnant". La problématique générale qui a donc été dégagée était : Pourquoi et comment utilise-t-on l'ADN dans le domaine policier? Quelles sont les conséquences de cette utilisation dans le domaine judiciaire? Charlotte étant plus particulièrement intéressée par la seconde partie du TPE, qui est plutôt judiciaire, je me suis donc chargée de la première partie. [...]
[...] Tout cela est évidemment lié, et je me suis aperçue que ces éléments étaient d'une importance capitale pour comprendre pourquoi on utilise certaines techniques et pas d'autres pour l'analyse. J'ai donc réalisé une sous partie sur le principe de la méthode : le polymorphisme de l'ADN, et un résumé de l'évolution des méthodes utilisées qui permet de mesurer l'efficacité des méthodes d'aujourd'hui. J'ai eu l'occasion de me rendre au laboratoire, à l'hôpital avec mon père pour assister à la réalisation d'une électrophorèse (dont le principe est exactement le même que dans la police scientifique) : je me suis rendue compte que la visualisation m'a beaucoup aidée à comprendre, en particulier l'interprétation des résultats qui jusque là pour moi n'était que théorique. [...]
[...] Pour mes sources, j'ai privilégié les documents officiels (comme le rapport de l'Assemblée Nationale par exemple) pour leur fiabilité et les documents les plus récents pour être bien sûre que ce qui y est décrit soit toujours d'actualité, étant donné que ce domaine évolue rapidement. En particulier, grâce au moteur de recherche Google, j'ai trouvé un rapport de l'Assemblée nationale sur "La valeur scientifique de l'utilisation des empreintes génétiques dans le domaine judiciaire", dont le but était de prouver l'efficacité de la méthode des empreintes génétiques. [...]
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