La loi pénitentiaire n'est pas seulement un texte juridique mais également des hommes et femmes souffrant derrière les barreaux.
La situation des prisons en France ne cesse d'être critiquée.
Dans les années 1999-2000 un médecin a permis aux médias de se saisir de la réalité de cet univers carcéral peu digne de la CESDH.
Dans les années 1970, les surveillants n'avaient pas le droit de parler aux détenus.
Seuls les aumôniers, instituteurs et médecins avaient accès à la prison.
Les quartiers disciplinaires étaient appelés les « cages à poules », les détenus étaient mis dans des conditions moyenâgeuses.
Des programmes de rénovation des prisons ont ensuite été mis en place en 1987, avec la construction de 13.000 places de prisons.
Dans les années 1993 (Méhaignerie), construction de 5.000 places.
Le 3e programme de construction (Perben), construction d'établissements pénitentiaires pour mineurs. Il y en a 7 en France.
[...] La formation des entrants en détention ne dépassent pas le niveau CAP sont illettrés. Le projet de loi propose de confier aux régions la compétence en matière de formation dans les prisons. Maintenir les liens familiaux. Ouvrir davantage les parloirs, ouvrir les UVF (unité de vie familiale) où le détenu peut recevoir jusqu'à 76 heures leurs proches dans un mini appartement aménagé dans la prison. Cela existe dans les prisons récentes. Les effets positifs sur les détenus et leur famille sont indéniables et favorisent la réinsertion. [...]
[...] Les quartiers disciplinaires étaient appelés les cages à poules les détenus étaient mis dans des conditions moyenâgeuses. Des programmes de rénovation des prisons ont ensuite été mis en place en 1987, avec la construction de 13.000 places de prisons. Dans les années 1993 (Méhaignerie), construction de 5.000 places. Le 3e programme de construction (Perben), construction d'établissements pénitentiaires pour mineurs. Il y en a 7 en France. Evolution du personnel de l'administration pénitentiaire, augmentation des diplômés de 3e cycle. Elévation du niveau des surveillants de prison, la plupart ont bac +2. [...]
[...] Les exigences d'une réforme ambitieuse a. Le projet de loi est en demi-teinte. Le projet de loi pénitentiaire a un volet sur le développement des alternatives à l'incarcération : Nouvelle alternative à la détention provisoire avec l'assignation à résidence avec surveillance électronique. Mesure favorable pour la réinsertion et la préservation de la vie familiale. Double le quantum des peines d'emprisonnement susceptibles de faire l'objet d'aménagement de peine. Les mesures d'aménagement de peine n'étaient possibles qu'en cas de condamnation à moins d'un an, désormais c'est possible jusqu'à deux ans de condamnation ou de reliquat de peine. [...]
[...] Renforcer les droits et garanties accordées aux détenus. Il y a trois types de fouilles : - Palpation, - Fouille à nu, - Fouille corporelle interne, dans le but de les faire craquer. Elles ont été interdites par amendement, elles doivent être faites par les médecins. Le régime disciplinaire : présence obligatoire d'une personne n'appartenant pas à l'administration pénitentiaire (ancien magistrat, avocat, délégué du médiateur, visiteur de prison, aumônier Les UVF ne seront plus réservés aux seuls condamnés, les prévenus pourront en bénéficier. [...]
[...] Il faut construire des prisons nouvelles, ce qui est entamé depuis les années 1980. Des efforts financiers importants sont faits par le ministère de la Justice depuis un moment. Il faut gérer avec 64.000 places minimum. Lutter contre le nombre de personnes atteintes de troubles mentaux. La chancellerie propose de construire des UHSA (unités hospitalières spécialement aménagées). Ce sont des hôpitaux psychiatriques en prison, mais cela est un constat d'échec, c'est reconnaître qu'on a mis des fous en prison, ou que la prison les rend fous. [...]
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