Entre 25 et 30 ans, la majorité des délinquants sont en réalité des co délinquants : ils n'agissent pas seuls mais en bande. La criminalité est donc un apprentissage qui passe par le groupe. De nombreuses études ont en effet démontré que le délinquant commettra plus de crimes pendant son adhésion au groupe qu'avant ou après. Plus l'entourage du jeune sera composé de délinquants, plus il risquera de commettre des délits et de récidiver. L'inverse est également vrai, plus le délinquant commettra d'actes criminels et plus son entourage sera composé de délinquants.
La théorie de l'apprentissage social de Sutherland a été reprise par Akers, qui l'a précisée; pour lui, l'apprentissage du crime a généralement lieu au sein de la famille ou du groupe de pairs. Le délinquant cherchera à imiter le comportement du groupe, d'autant plus si l'attitude du groupe excuse ou valorise le comportement criminel, c'est-à-dire selon la définition donnée au comportement déviant. Le délinquant tient compte d'une conception rationaliste du délit: il pense avoir plus d'intérêts que de désagréments à commettre un acte criminel. Plus l'acte criminel sera récompensé, plus le risque de récidive sera élevé. Si cette théorie est applicable aux déviances mineures, elle ne l'est pas aux crimes graves.
[...] Les délinquants ont aussi une influence sur le reste du groupe ; M. Cusson relève d'ailleurs quatre propositions. la majorité des crimes ont été instigués par un leader, c'est-à-dire un délinquant plus vieux et plus expérimenté que le reste du groupe. la co complicité est associé à un moment de plaisir partagé, loin de toute réprobation où tous les membres du groupe approuve le délit. L'union fait la force les chances de réussite sont meilleures en groupe, bien que le risque de dénonciation soit plus élevé. [...]
[...] S'il est arrêté, jugé et emprisonné, cette recherche se trouve interrompue. Le délinquant ne possède alors aucune identité personnelle et reste sur celle que le groupe lui avait donnée. Le risque serait alors que le délinquant, coupé du reste du monde, ne renforce son sentiment d'appartenance au gang, ce qui retarderait son départ. [...]
[...] Les clichés sur les gangs sont très marqués. En réalité, la majeure partie des délinquants ne font pas parties de ces groupes structurés. D'ailleurs le gang n'est pas strictement défini : les auteurs, les intervenants judiciaires, les populations ont tenté d'en donner des définitions et l'autoidentification des membres eux-mêmes ne s'est pas révélée satisfaisante. Le nombre des gangs est donc variable, puisque le processus d'identification et les critères de mesure le sont eux aussi. Le gang peut être identifiable par certaines caractéristiques : Il est majoritairement composé d'adolescents; en effet, à l'adolescence les jeunes se regroupent, support de leur développement personnel, moral et identitaire. [...]
[...] Recherche sur les gangs de rue Entre 25 et 30 ans, la majorité des délinquants sont en réalité des co délinquants : ils n'agissent pas seuls mais en bande. La criminalité est donc un apprentissage qui passe par le groupe. De nombreuses études ont en effet démontré que le délinquant commettra plus de crimes pendant son adhésion au groupe qu'avant ou après. Plus l'entourage du jeune sera composé de délinquants, plus il risquera de commettre des délits et de récidiver. [...]
[...] La jeune recrue a souvent été dès son enfance au contact du gang, elle a grandi avec son modèle. Mais le passage dans le gang est bref. Le jeune se trouve confronté à une violence et à des événements traumatisants qu'il ne s'attendait pas à trouver. Existence de facteurs de risque comme les contextes familial et social ainsi que des caractéristiques propres au jeune. Le contexte social a un rôle important : pauvreté, désorganisation sociale, problème identitaire lié à l'immigration peuvent pousser l'individu à intégrer le gang. [...]
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