Fiche d'arrêt, Troisième chambre civile, Cour de cassation, 24 septembre 2008, clause pénale, clause d'indemnité d'immobilisation
Les consorts Gigon ont conclu une promesse de vente à Monsieur Nimirf, qui a accepté sans condition suspensive de l'obtention d'un prêt avec une clause pénale et une indemnité d'immobilisation.
Gigon reproche à Nimirf de ne pas avoir respecté l'obligation de la condition de prêt.
[...] La clause pénale et la clause d'indemnité d'immobilisation : arrêt de la troisième chambre civile de la Cour de cassation du 24 septembre 2008 Les faits : Les consorts Gigon ont conclu une promesse de vente à Monsieur Nimirf, qui a accepté sans condition suspensive de l'obtention d'un prêt avec une clause pénale et une indemnité d'immobilisation. Gigon reproche à Nimirf de ne pas avoir respecté l'obligation de la condition de prêt. Une promesse de vente d'un immeuble faite par Gigon a été acceptéé par l'acquéreur bénéficiaire. [...]
[...] Le problème de droit est le suivant : s'agit-il d'une indemnité d'immobilisation ou dune clause pénale? Autrement dit, l'indemnité d'immobilisation peut elle être considérée comme une clause pénale ? Pour la cour de cassation, la clause avait pour objet d'assurer l'exécution d'une obligation, c'est à dire la recherche d un prêt. Elle relève donc plutôt de la clause pénale. La cour renvoie ainsi à la cour d appel d'Angers. Pour conclure, la cour de cassation a tenu compte de la fonction de cette clause dans l'avant contrat, c'est-à-dire son rôle. [...]
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