Conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation, ministère de la Justice, établissements pénitentiaires, prévention de la récidive, travail social
Cette profession est en perpétuel changement.
Depuis 1946, les missions de contrôle et d'accompagnement social étaient confiées aux travailleurs sociaux et plus précisément aux éducateurs et aux assistants de service social.
Le travail était divisé en deux catégories : les éducateurs et assistants de service social travaillaient soit en prison, soit dans des comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL). Le problème est que la prise en charge des personnes placées sous les mains de la justice est singulière, donc l'administration pénitentiaire s'est dit qu'il fallait créer une profession maison : il fallait articuler ces différents services entre eux pour assurer un meilleur suivi des personnes.
[...] On peut les diviser en 3 catégories ces conseillers : (Les jeunes diplômés. Surtout diplômé en droit, principalement des femmes, qui ont connus peu d'expériences professionnelles. (Les personnes âgées de 25 à 30 ans. Surtout des femmes, très diplômées (Bac+4 ou Bac+5) en droit et en SHS. Catégorie de personne qui on soit jamais travaillé, ou eu seulement des emplois précaires dans le cadre des études. C'est leur premier emploi stable. Dans cette catégorie plus de 30% ont passé le concours de la magistrature (donc beaucoup de recalé), ou de la police. [...]
[...] Ce travail s'accompagne d'un travail de prévention de la récidive. La criminologie à la française c'est un diagnostic : entretien et logiciel informatique dans lequel on rentre les données sur les personnes suivies, en faisant ça on s'intéresse au parcours de la personne, aux faits commis et au rapport que la personne entretien avec les faits qu'elle a commis (passage à l'acte) : si elle regrette, si elle a des remords, si elle a conscience de ce qu'elle a fait etc. [...]
[...] En 2010, un décret renforce la réforme. Ce décret change le nom des conseillers d'insertion et de probation : qui deviennent des conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation. C'est un adjectif symbolique, en faisant ça l'administration réaffirme leur appartenance au corps pénitentiaire et non plus au travail social. On recentre les missions sur la prévention de la récidive encore. Profil : En 2013 ils sont 4000 agents qui prennent en charge 175,000 personnes soumises à une obligation de justice en milieu ouvert. [...]
[...] Les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation Cette profession est en perpétuel changement. Depuis 1946, les missions de contrôle et d'accompagnement social étaient confiées aux travailleurs sociaux et plus précisément aux éducateurs et aux assistants de service social. Le travail était divisé en deux catégories : les éducateurs et assistants de service social travaillaient soit en prison, soit dans des comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL). Le problème est que la prise en charge des personnes placées sous les mains de la justice est singulière, donc l'administration pénitentiaire s'est dit qu'il fallait créer une profession maison : il fallait articuler ces différents services entre eux pour assurer un meilleur suivi des personnes. [...]
[...] Et une grande partie de leur travail est purement administrative, ou ils rédigent des rapports sur les entretiens avec les détenus, pour les aménagements de peine . etc. Ils gèrent aussi les tracas du quotidien. Ceux à l'extérieur travaillent sur le long terme, le travail n'est pas du tout le même. Surtout du travail de probation, de contrôle : on convoque les personne selon la nécessité du suivit, leur dossier et vérification qu'ils font les obligations imposées par le juge. [...]
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