Phénomène criminel, principe de légalité, réaction sociale, infraction, élément matériel, élément légal, non responsabilité
Le crime, au sens le plus général, est l'action ou l'omission d'un individu, qui, à raison du trouble qu'elle cause à l'ordre social, est frappée par la société d'une sanction pénale.
Le crime est donc une transgression attentatoire à l'ordre et à la sécurité, contraire aux valeurs sociales admises, et frappée par la loi d'une sanction pénale.
Le crime est une réalité humaine qui intéresse à ce titre le médecin, le psychiatre, voire le littérateur. C'est aussi une réalité sociale qui intéresse à ce titre le sociologue, le juriste.
Ce phénomène, révélateur d'un antagonisme entre l'individu et la société, provoque une réaction sociale contre le criminel.
[...] Les conséquences de la définition juridique du phénomène criminel : . Les conséquences de cette définition juridique du phénomène criminel concernent tant l'existence de ce phénomène que sa répression. En l'absence d'une seule des conditions juridiques prévues par les textes, la poursuite et la répression ne pourra avoir lieu. - La réalité humaine et sociale : Les causes du phénomène criminel : . Les facteurs endogènes : sont inhérents à l'individu, et peuvent être innés ou acquis. Les facteurs innés marquent l'individu dès sa naissance tels son hérédité d'un point de vue physique, mental, social, voire racial. [...]
[...] On observe que certains individus ne respectent pas les règles de la vie sociale et causent par leur comportement le phénomène criminel. Ce phénomène ne naît pas de la violation de n'importe quelle règle sociale mais uniquement de celles qu'à déterminées et sanctionnées le législateur pénal. Il s'agit seulement de celles pour lesquelles la société se montre particulièrement attachée (ex. le commandement fait à tous de ne pas tuer, de ne pas voler). Il en est d'autres qui revêtent pour la société une moindre importance (ex. [...]
[...] Il peut aussi admettre des comportements réprouvés par la morale en leur trouvant un fait justificatif (justification de l'IVG) . Parfois, l'ordre social et la morale imposent les mêmes règles de conduite, seule la source des interdits permet alors de les distinguer. Pour qu'il y ait phénomène criminel, il faut que le fait antisocial ou infraction soit prévu et puni par la loi pénale . Malgré ces différences, nous pouvons constater qu'il existe des liens étroits entre le droit pénal et la morale. La morale traditionnelle contribue à la formation du droit criminel. [...]
[...] L'individualisation des peines. L'école positiviste met l'accent sur le déterminisme lié aux caractéristiques personnelles ou sociales de l'individu. L'individu n'est pas responsable de ses actes et l'accent doit être mis sur la défense de la société et la prévention du crime. Le délinquant doit être soumis à des mesures de sûretés. Les délinquants dangereux seront neutralisés. Les autres seront traités par des mesures répressives indéterminées et prises en tenant compte de la dangerosité du délinquant. La défense sociale nouvelle entend protéger la société contre les délinquants, mais la peine ne doit pas seulement avoir pour but de faire expier une faute. [...]
[...] - Les aspects scientifiques de la réactions sociale : . Le droit pénal est une branche des sciences juridiques et se sépare par là des sciences et disciplines humaines non juridiques, tout en entretenant avec celles-ci des rapports. Il s'agit des sciences philosophiques, psychologie par exemple. Le but est d'organiser un fonctionnement harmonieux de la vie sociale et de protéger les intérêts essentiels de la société . Pour rendre effectif et efficace la lutte contre le phénomène criminelle, le droit pénal a besoin de sciences criminelles non juridiques que sont la criminalistique et la criminologie . [...]
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