Criminologie, statistiques de la criminalité, statistique de Police, indicateur, réalité de la criminalité
Les normes pénales étaient des règles plutôt socialement produites. À partir de maintenant on va cesser de relativiser et aujourd'hui on a un certain nombre de règles qui existent. On va essayer aujourd'hui de quantifier le nombre d'actes qui contreviennent à ce qui a été imposé par notre société. On va donc se poser quelques questions sur la quantification, car il ne suffit pas de regarder par la fenêtre ce qui se passe. Il va falloir qu'on cherche un certain nombre d'indicateurs de la criminalité pour essayer de la mesurer. Pour toutes les mesures que l'on veut chercher, il faut trouver des concepts ; par exemple le poids est devenu mesurable à partir du moment où l'on a opérationnalisé la variable en un indicateur. Généralement plusieurs indicateurs pour une seule variable ; la taille peut être mesurée en centimètres ou en pouces ou en pieds. Mais ce n'est pas toujours le cas ; par exemple le temps ce n'est pas facile à mesurer, car il n'y a pas de relation entre ces différentes notions, 60 sec = 1 min.
[...] Il y a un problème de validité. Deuxième type de sondage, les sondages de victimisation ; on demande aux gens s'ils ont déjà été victime d'une infraction. Mais là on peut encore se tromper. Par exemple un attentat, trois personnes blessées qui révèlent un même acte ; on compte alors trois actes. On a cependant avec cette méthode de la prévalence et de l'incidence. Mais on peut avoir cela seulement sur une minorité des infractions, les infractions qui ont une victime. [...]
[...] Ce qui fait peur ce n'est pas l'augmentation du nombre d'affaires, mais la gravité des affaires. Avant on se battait autour d'un match de hockey de rue ; maintenant on se bat avec des chaines de vélo Les vols : on a cette stabilité. Pour les vols de véhicule on voit une baisse. À quoi cela est du ? On y reviendra plus tard (probablement plus de prévention) Pour le taux de cambriolage, en 1999 très élevé mais sinon pas d'explosion, pas mal de stabilité. [...]
[...] Ce n'est pas juste, c'est comme avant quant on comptait le nombre de morts alors qu'on voulait compter le nombre d'accidents. Quant on veut connaitre le nombre de pommes que l'on veut cueillir en fin d'année, on regarde dans le verger et on voit qu'il y a 6 pommiers ; on n'a pas compté ce qu'il faut. La statistique judicaire, la statistique des condamnations est une statistique de prévalence ; elle compte les personnes. On a une statistique de prévalence pour mesurer de l'incidence. [...]
[...] A travers l'histoire on voit que l'on a fermé des établissements pénitenciers donc on ne les a pas remplis. Deux d'entre eux ont été supprimés entre 2011 et 2012. Aux USA, remplir les prisons, c'est un message politique important pour dire que nous sommes durs envers le criminel. En Europe on n'est pas dans la même dynamique. La statistique de Police : Elle est plus proche de la réalité, mais c'est surtout une statistique d'incidence ; c'est une statistique qui va relever les infractions. [...]
[...] On leur demande de tenir une statistique. On a donc des dizaines de manières différentes de tenir une statistique. Si deux auteurs tirent sur une foule de douze victime, est ce que l'on compte ou 12 ? Si dans un canton la chose arrive et il compte 12, et si le même acte arrive dans un autre canton qui compte cela crée une baisse de la criminalité. C'est un problème de comptage d'un canton à l'autre. Ce problème a été résolut en 2009 car ce n'est plus la police qui fait les statistiques, mais l'office fédérale de la statistique ; elle essaie d'imposer une certaine manière de compter à tous les cantons. [...]
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