Criminologie, définition positive, définition négative, prévention du crime, sciences sociales
On va essayer d'expliquer un phénomène qui est le phénomène criminel. On va essayer d'expliquer pourquoi, dans toutes les sociétés, il y a toujours des gens qui se comportent de manière à attirer sur eux la sanction pénale. On va essayer de trouver quelques explications par ce phénomène. Le but ultime d'un cours de criminologie, c'est d'essayer de savoir comment on pourrait expliquer, mais également prévenir les choses. Notre société s'axe beaucoup sur la prévention du crime. Ce qu'on demande aujourd'hui aux criminologues, c'est de proposer des méthodes pour essayer de solutionner le problème. On verra comment on peut arriver par l'explication du phénomène pour arriver à proposer quelques notions de prévention de la criminologie.
[...] Les peines et les sanctions ont une influence sur la criminalité et sur la société. Un certain nombre de recherches nous montrent qu'aux usa, les états qui connaissent la peine de mort ont un taux de criminalité plus élevé que ceux qui ne l'ont pas. Les états qui ont réintroduit la peine de mort ont vu leur nombre de crime de sang ré- augmenter. C'est contraire à la logique. C'est également contraire à la logique d'avoir un système de sanctions laxistes. [...]
[...] Un cours partagé : l'avant crime servira utilement à prévenir mais avant de prévenir il va falloir expliquer ce que l'on veut prévenir, d'abord le dénombrer et avant de dénombrer il va falloir définir. C'est simplement car on pourrait imaginer qu'on soit persuadé que dans notre société se sont souvent les vielles dames qui se font voler. Mais ce n'est pas statistiquement prépondérant comme type d'agression. La nécessité pour prévenir et surtout de dénombrer, et avant de dénombrer il va falloir définir. Dans l'après crime, cela tournera autour du fait de sanctionner. Sanctionner d'abord pour obtenir quel but ? [...]
[...] On va entrer dans un champ de politique criminelle, c'est les politiciens qui ont le pouvoir d'organiser la sanction. Les politiques criminelles varient infiniment à travers le monde, car on ne connait pas tous les mêmes buts, réaction sociales et les sanctions. Il existe deux visions différentes de la prise en charge, de la déviance criminalisée. Il existe une partie du monde qui envisage culturellement autre chose que ce que nous envisageons comme réaction au crime. Culturellement on est marqué par cela différemment. [...]
[...] Les sciences sociales, psychologie criminelle, victimologies, etc. vont partir d'une prémisse complètement différente. Les sciences humaines vont partir de la prémisse de la naissance mauvaise, avec plein de pulsions que la société va canaliser ; c'est la conception des innéistes. Il s'agit ensuite de canaliser ce qui est mauvais et de garder ce qui est bon. Pour les sciences sociales, c'est la naissance d'un individu qui naitrait bon et que la société pervertirait (société acquiiste). Dans les deux solutions on est soit bon soit mauvais mais dans tous les cas la société va agir sur les gens. [...]
[...] Les statistiques de condamnés qui augment ou qui baissent ne disent rien sur le nombre de crime commis, cela dépend du travail de la police de savoir si elle attrape les criminels ou pas. Chaque fois que l'on compte il faut créer un indicateur et une fois qu'il est créé, on va pouvoir compter. Certains représentent mieux que d'autres la criminalité. Avant de compter, il va falloir faire une chose antérieure, c'est définir ce que l'on va compter. Si on ne définit pas, les décomptes n'auront aucun sens. Ces définitions vont changer dans le temps et l'espace. C'est un champ de société. En Suisse l'autoroute c'est 120km, alors qu'en Allemagne c'est illimité. [...]
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