Criminologie, déviance, criminalité, normes, expérience de Milgram
La déviance : on part de l'idée que la déviance, c'est le contraire de la normalité, et la criminalité est une forme de défiance. La déviance est la transgression socialement perçue de normes en vigueur dans un système social donné. Toutes les déviances ne sont pas criminelles, par exemple un chômeur est considéré comme un déviant mais pas comme un criminel. Dans le monde de l'art, la musique contemporaine est considérée comme déviante par rapport à la musique classique. Ces déviances s'opposent à l'intégration ou de la normalité. On s'intègre ou l'on ne s'intègre pas à un certain nombre de normes dans un système social.
[...] Certaines normes sont entre les deux. Par exemple nous marchons tous sur deux jambes. Certains diront que c'est physiquement donné, les biologistes, alors que dans le livre de la jungle Moogli marche à 4 pattes, c'est donc socialement produit. La criminalité, est-ce que le crime est quelque chose qui est physiquement donné et donc objectif ou purement subjectif car c'est socialement produit ? Il faut admettre que c'est assez proche du socialement produit. Il y a quant même certains crimes que l'on retrouve toujours et partout, par exemple l'inceste. [...]
[...] Il pourrait y avoir de la criminalité non déviante. C'est juste parce que la criminologie est à cheval sur deux domaines, et quant on est sur deux domaines en même temps, cela pose un problème de définition au départ. Le droit invente quelque chose, c'est la prescription pour se rapprocher de la définition sociologique. La définition sociologique est peut être plus proche de la définition juste. On voit qu'en bout de course on rapproche les deux définitions. Ici c'est pour montrer qu'a chaque fois que l'on est à cheval entre deux domaines, on a des problèmes. [...]
[...] Il y a 300 ans, le prof aurait pu prendre le même exemple en disant homosexuel. On peut aussi revenir en arrière, une évolution n'est pas positive ou négative, c'est un fait. On pourrait aller en arrière, cela reviendra pour la société de demain d'avoir fait un progrès qui va en avant. La perspective plutôt intégrationniste et une perspective évolutionniste. Dans la perspective évolutionniste, Emile Durkheim, sociologue français, s'est posé des questions sur la raison, pourquoi il y avait toujours du crime dans toutes les sociétés. [...]
[...] Il y alors transférer l'expérience dans les quartiers glauques de New Haven. Il a démontré finalement le contraire de son hypothèse, que les américains auraient agis de la même manière que les allemands. Le taux des personnes qui vont jusqu'au bout était de 60%. Là encore une majorité qualitative, une personne qui dit aux autres de faire quelque chose, elle arrive à dire aux autres de faire ce qu'ils veulent. Deuxième remarque : toute personne qui a pensé qu'elle n'irait pas jusqu'au bout de l'expérience a fait une erreur de réflexion. [...]
[...] La criminalité : la plupart des infractions, en tout cas celles qu'on parle, sont socialement perçues. La criminalité c'est la transgression de normes pénales en vigueur dans un système social donné. Dans cette définition le prof utilise des mots qu'il n'a pas encore définit. La norme : c'est une règle qui peut être soit physiquement donnée, soit socialement produite. Par exemple quant je porte de l'eau à 150 degrés, elle bout, mais si une fois cela ne marche pas, ma règle serait fausse. On a donc ici une norme physiquement donnée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture