Criminologie, Après l'infraction, réaction sociale au crime, Suisse, réaction d'ordre moral, réaction d'ordre utilitaire
On a passé le cap de l'avant-crime pour voir ce qui vient après l'infraction. On l'a déjà fait un petit peu la semaine dernière, on était à cheval entre avant et après. Maintenant on va partir de l'idée que certaines personnes ont commis des infractions et qu'il va falloir réagir. On va essayer de se poser la question de savoir dans quel but va porter la réaction. Selon le but que nous avons, nous n'allons pas réagir de la même façon. Quand on parle de sanction pénale, on est déjà obligé de répondre pénalement. Lorsque quelqu'un commet une infraction, dans notre vision c'est que l'on est déjà obligé de réagir. Ces fonctions de la réaction sociale au crime vont se subdiviser de façon sociale au crime. On a autant de façons de catégoriser les réactions qu'il y a d'auteurs qui en parlent. Certains catégorisent en 5-10 ou 25 subdivisions.
[...] C'est cela la conclusion à laquelle étaient arrivés les chercheurs. Ce modèle médical, on le verra quant on parlera de l'effet de la prison sur les détenus est entrain de revenir dans les esprits des chercheurs. Du côté de la recherche on est entrain de considérer que si on veut continuer avec la prison, il faut qu'elle soit personnalisée et donc que le modèle médical soit personnalité. Resocialisation, pour nous dans notre droit, c'est le point central d'exécution des peines privatives de liberté. [...]
[...] Lorsque quelqu'un commet une infraction, dans notre vision c'est que l'on est déjà obligé de réagir. Ces fonctions de la réaction sociale au crime vont se subdiviser de façon sociale au crime. On a autant de façons de catégoriser les réactions qu'il y a d'auteurs qui en parlent. Certains catégorisent en 5-10 ou 25 subdivisions. On fait une distinction entre deux catégories de réactions sociales au crime, une catégorie qui est d'ordre moral et une autre qui est d'ordre utilitaire. [...]
[...] Troisième fonction utilitaire de la réaction sociale au crime, c'est l'intimidation. On insuffle la peur de la sanction à l'individu. On va éviter la récidive. Tout cela on en a parlé la semaine dernière. Quatrième fonction utilitaire de la peine, c'est l'élimination. On peut envisager que la sanction pourrait servir à éliminer des criminels. On pense à la peine de mort, mais on peut aussi éliminer en exilant, en bannissant. On les envoyait au bagne, les anglais envoyaient en Australie. [...]
[...] Il y a encore d'autres fonctions de la sanction. Il y a peut être la réconciliation. Cela ne nous parle pas beaucoup car la condition utilitaire de réconciliation, elle n'est pas vraiment présente chez nous. Dire que la sanction pénale devrait être réconciliatrice n'est pas vraiment ancrée chez nous. Nous avons introduit l'idée de réparation par le droit pénal. Depuis l'entrée en vigueur de la LAVI, on a introduit dans le code pénal une norme qui dit que le montant des objets confisqués peut servir lorsque la personne ne peut pas être dédommagée autrement. [...]
[...] Ils pensaient que cela allait baisser, mais finalement on s'est rendu compte que cela ne marchait. Pas. Dans les années 70, on va faire des recherches et elles vont nous donner des informations. Dans un premier temps elles vont nous donner un espoir immense en termes de neutralisation. Des recherches qui démontrent que, lorsque l'on prend des gens qui sont nés une certaines années, on regarde qui et combien commettent des infractions. On a pu observer que de la criminalité était commise par des gens. [...]
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