Criminologie, anomie, théorie de Durkheim, théorie de Merton, délinquance juvénile, conflit de culture
La criminalité peut s'exprimer par quelques variables, notamment l'âge et le sexe. Une autre variable que l'on n'avait pas abordée, c'était la pauvreté, la place socio-économique.
Cette idée, c'est quelque chose de répandu. On se rend compte quand on regarde d'un peu plus près que ce ne sont pas les pays les plus pauvres qui sont les plus criminogènes. La criminalité n'est pas liée en elle même à la pauvreté, mais on se rend bien compte que les classes sociales les moins favorisées sont sur-représentées. Il doit y avoir une variable intervenante quelque part, on va partir à la recherche de cette variable intervenante et on va partir dans un nouveau chapitre.
[...] C'est la première fois que l'on le dit aussi clairement. Deuxième postulat de base, c'est que cet apprentissage se fait au contact d'autres personnes par la communication et non pas par l'intermédiaire de médias. Troisième élément primordial, c'est qu'il ne faut pas confondre deux choses que sont le comportement criminel et l'aptitude criminelle. Le comportement, c'est ce que l'on voit, alors que l'aptitude, c'est ce que l'on a dans la tête. Par exemple, un comportement criminel, cela pourrait être d'ouvrir des portes quant on n'est pas propriétaire de l'endroit qu'on ouvre. [...]
[...] C'est un moyen de prévenir l'anomie de revenir en arrière. On voit cela avec le sourire au coin des lèvres, il faut voir les choses dans la situation dans laquelle vivaient les gens à l'époque. On se dit que Durkheim s'est trompé. On sait aujourd'hui que les biens de consommation stimulent toujours les désirs, mais on est dans une société qui nous permet de produire tout ce que l'on veut. Tant qu'il y aura les moyens de l'acheter, il y aura de la production. [...]
[...] La société de l'époque ne demandait pas que l'on arrive à prévenir le crime. Durkheim s'est lancé dans une série de réflexions autour de la criminalité et à un moment donné il s'est posé la question de savoir d'où venaient les dérèglements sociaux (suicide, chômage, criminalité). Sa théorie n'a pas tellement porté sur la criminalité en temps que telle. Cette anomie, de quoi provenait-elle ? Elle provenait du fait qu'il y avait un certain nombre de biens de consommation dans la société et que ces biens stimulaient les désirs des gens. [...]
[...] La première théorie est une théorie qui va chercher à comprendre pourquoi les pauvres commettent plus de crime que les riches. On va également voir des théories qui sont assez basiques. Quant on regarde les théories d'aujourd'hui, on remarque qu'elles ne sont rien d'autre qu'un remixage des anciennes théories. En regroupant un petit peu ces différentes théories, on va arriver à reconstituer l'ensemble des nouvelles théories. Il n'y a pas de nouvelle théorie qui ne se fonde pas sur les anciennes que l'on va voir aujourd'hui. La première théorie est celle de l'anomie. [...]
[...] Aujourd'hui de très nombreuses recherches sont faites en oubliant de regarder les groupes de contrôle. Est- ce que les pervers sexuels ont-ils vécu quelque chose dans leur enfance ? Peut être, mais on oublie de faire le même test chez des gens qui ne sont pas des pervers sexuel et qui auraient peut être aussi subi quelque chose dans leur enfance. On oublie souvent de faire un groupe de contrôle. Le criminel né existe-il ? Longrozo ne l'a pas démontré. [...]
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