Lors d'une patrouille de police, un des agents est violemment bousculé par un individuel. Derrière lui une vieille dame crie « au voleur ! à l'assassin ! ». Les policiers décident alors de se lancer à sa poursuite. Ils parviennent à le rattraper et découvrent, en plus du sac de la vieille dame, quatre autres porte-monnaie. Ils décident de se rendre immédiatement à son domicile afin de procéder à une perquisition.
Cette perquisition est-elle légale ?
[...] En effet, la clameur publique doit être un cri et non pas une rumeur. Les policiers peuvent donc ouvrir une enquête de flagrance. La seconde condition pour l'ouverture d'une enquête de flagrance est que l'infraction concernée doit être un crime ou un délit puni d'emprisonnement. L'infraction est appréciée au moment où la police agit. En l'espèce, la vieille dame criait au voleur ! à l'assassin ! Les policiers pouvaient donc penser qu'il s'agissait d'un délit puni d'emprisonnement ou d'un crime. En l'espèce, cette condition est donc remplie. Il faut enfin s'intéresser aux policiers. [...]
[...] Procédures pénales : cas pratiques Lors d'une patrouille de police, un des agents est violemment bousculé par un individuel. Derrière lui une vieille dame crie au voleur ! à l'assassin ! Les policiers décident alors de se lancer à sa poursuite. Ils parviennent à le rattraper et découvrent, en plus du sac de la vieille dame, quatre autres portes-monnaie. Ils décident de se rendre immédiatement à son domicile afin de procéder à une perquisition. Cette perquisition est elle légale ? [...]
[...] Celle-ci peut durer pendant 8 jours et peut être renouvelée sur autorisation du procureur pour une durée de 8 jours. Dans le cadre de cette enquête de flagrance, la fouille de l'individu est légale. En effet, l'enquête de flagrance permet des actes coercitifs. Les policiers n'ont pas besoin de l'autorisation de la personne pour la fouiller. Néanmoins, la personne procédant à la fouille doit être un officier de police judiciaire. Si elle n'a pas été effectuée par un OPJ, cette fouille encourt la nullité. [...]
[...] Cette action est elle recevable ? La constitution de partie civile peut être définie comme l'exercice par la victime d'une infraction pénale de son droit d'action civile par la saisine d'une juridiction d'instruction ou de jugement. Pour exercer son droit d'action civile, la victime doit avoir la capacité pour agir. C'est donc aux parents qu'il reviendra d'agir lorsque la victime est mineure. Cette demande de constitution de partie civile sera jugée recevable ou non par le procureur de la République. [...]
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