Né de la Terreur en 1794 en France, le mot terrorisme a beaucoup évolué depuis. Aujourd'hui encore il ne cesse d'évoluer ce qui rend complexe l'établissement d'une définition claire et précise. En général on pourrait dire qu'il s'agit d'une stratégie dont l'objet est de déséquilibrer un régime ou un pays par des moyens comme la subversion ou la violence. L'une des multiples facettes de ce terrorisme est le terrorisme international dont la caractéristique est qu'il contient un élément d'internationalité (les victimes sont d'une nationalité différente des auteurs des crimes par exemple).
La phase la plus marquante du terrorisme international restent les attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001. Le secret du terrorisme international réside dans le fait que les motivations des terroristes ne sont jamais les mêmes, ainsi que les moyens qu'ils utilisent. Cela rend la tâche difficile au droit international qui est chargé de punir de tels actes. Cependant, si ces actes sont légitimés, peuvent-ils être tout de même condamnables ? Il s'agit là d'un problème de définition, le but étant d'être le plus objectif possible. Il s'agit également d'une remise en question de la société ; si des actes terroristes sont commis, n'est-ce pas à cause d'un certain mal-être dans la société actuelle ?
[...] Actuellement, on considère le terrorisme comme LE grand ennemi de la mondialisation. Il est bien l'arme des faibles envers les riches. Il cherche, tel le bernardl'ermite, le coquillage qui le protègera et le fera accéder aux positions supérieures BIBLIOGRAPHIE : Le droit international face au terrorisme, sous la direction de K. BANNELIER, T. CHRISTAKIS, O. [...]
[...] Les auteurs des conventions internationales prennent généralement en compte les conséquences des actes terroristes et non les raisons. Peut être seraient-elles justifiées. Il est cependant certain que la violence n'est pas une réponse mais les revendications terroristes ne sont néanmoins pas toutes illégitimes d'un certain point de vue (actions terroristes liées à l'occupation de la Palestine en Israël). B. Le droit international entravé A cause de toutes ces entraves auxquelles s'est heurtée la communauté internationale, il a été difficile de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre le terrorisme car après tout, les actes commis sont tout de même impardonnables (tuer des personnes innocentes n'est en rien justifiable). [...]
[...] Le terrorisme est alors, pour ceux qui le pratiquent, le seul moyen de se faire entendre. Il est ainsi considéré comme l'arme des pauvres. Or il faut tout de même relativiser cette affirmation car souvent, les têtes des terroristes sont très intelligentes. B. Une critique qui parait ainsi impossible L'ensemble de ces éléments permet de dire que le terrorisme est une des conséquences du monde actuel et notamment de la mondialisation. Beaucoup de phénomènes liés à la mondialisation accentuent le terrorisme international et de façon, sa critique est difficilement condamnable. [...]
[...] Ainsi, les auteurs des conventions visant à prévenir et réprimer les actes terroristes se sont toujours gardés de prononcer ce mot. D'autre part, certains états euxmêmes empêchent l'établissement d'une définition universelle en refusant d'assimiler les crimes commis par des mouvements de libération nationale à des actes terroristes. Pendant la Seconde guerre mondiale par exemple, les actes terroristes étaient presque assimilés à des méthodes de combat dans la lutte de libération des peuples soumis à l'occupation allemande ; d'où toute la difficulté pour trouver une définition commune du terrorisme. [...]
[...] De plus, c'est la vision occidentale qui fait que le terrorisme est mal vu. Dans les définitions, on associe toujours le terrorisme a quelque chose de négatif mais comme il a été expliqué dans la première partie, si l'on se met du côté des terroristes, leur action parait plus concevable. Tout le monde souhaite être entendu. En conclusion, le terrorisme est condamnable par la justice à cause des conséquences qu'il cause. Cependant, les motivations des terroristes ne sont pas toujours critiquables. Chacun a son droit de parole, les minorités également. [...]
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