Le président du conseil italien, fiche de droit constitutionnel italien de 2 pages
Le président siège au Palais Chigi depuis 1961. Elle comporte un sous-secrétariat d'Etat à la présidence du Conseil. Son titulaire est le seul sous-secrétaire à siéger au Conseil des Ministres dont il assure aussi le secrétariat et joue un rôle important dans la coordination interministérielle. Le chef du gouvernement est aussi assisté par un secrétaire général à la présidence du Conseil et d'un cabinet nombreux .
I- Conditions d'exercice de la présidence
II- Les pouvoirs du président du Conseil
III- Liste des présidents du Conseil
[...] Conclusion : depuis 1966, la présidence du Conseil a davantage été un lieu de médiation qu'un centre de pouvoir. L'un des titulaires de la charge la définissait ainsi : la président du Conseil veille plus à ce que tous les morceaux restent soudés ensemble qu'à tenir le cap (G. Amato). Mais il n'a pas les moyens d'asseoir son pouvoir. Le tenter était d'ailleurs périlleux, au moins jusqu'à une période récente : le départ de Craxi fut dû en partie à son autoritarisme. [...]
[...] La transformation de cette fonction en un véritable Premier ministre est l'un des enjeux principaux des transformations en cours. III- Liste des présidents du Conseil : La République en a connu 24 mais seulement 6 d'entre eux le furent longtemps (souvent en plusieurs fois) : A. De Gasperi (86 mois après 1946) G. Andreotti (80 mois) A. Moro (71 mois) A. Fanfani (50 mois) B. Craxi (43 mois) M. Rumor (34 mois) Monopole du DC jusqu'en (sauf 1981 : Spadolini et 1983-1987 : Craxi) Depuis 1992 : Amato (1992) Ciampi (1993) Dini (1995) Berlusconi Prodi D'Alema . [...]
[...] Les limites du pouvoir du président du Conseil ne sont pas seulement juridiques mais aussi politiques : elles découlent du rôle des partis et du Parlement. Dans le schéma classique italien, les partis choisissaient le chef du gvt : il était leur délégué (pas leur leader). Le choix des ministres incombait aux partis et courants , échappant largement au président du Conseil. La révocation d'un ministre était politiquement impensable. Conséquences : pas d'autorité réelle sur les ministres et crises ministérielles fréquentes résultant d'un conflit entre le chef du gouvernement et les ministres. [...]
[...] Le président siège au Palais Chigi depuis 1961. Elle comporte un sous- secrétariat d'Etat à la présidence du Conseil. Son titulaire est le seul sous-secrétaire à siéger au Conseil des Ministres dont il assure aussi le secrétariat et joue un rôle important dans la coordination interministérielle. Le chef du gouvernement est aussi assisté par un secrétaire général à la présidence du Conseil et d'un cabinet nombreux . Une loi de 1988 a créé un Bureau Central pour la coordination de l'initiative législative et de l'activité normative du gouvernement censé rationaliser la préparation des projets de lois décrets, décrets-lois : cette institution n'a cependant eu jusqu'à maintenant qu'une activité secondaire. [...]
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