relations internationales, Kenneth Waltz, économie, droit, néo-réalisme
Il est apparu à la fin des années 1970. Historiquement il s'agit d'un courant de pensées qui s'inscrit dans la jonction entre deux présidences américaines : Jimmy Carter et Ronald Reagan.
« Théorie des politiques internationales » qui est le manifeste du néo-réalisme. C'est un ouvrage polémique où Waltz écarte tout ce qui a été fait avant lui sur les relations internationales. Il veut affirmer la primauté du système sur ses composantes. Si on considère que c'est le système qui détermine les acteurs on parlera d'un système holiste. Si on considère que ce sont les acteurs qui ont une marge de manœuvre et qui font le système on parlera d'un système individualiste.
[...] Le cas des E.-U. interroge également sur la période des années 1992 à 2000 (sous Bill Clinton). À partir des années 2000, Georges W. Bush s'engage dans le conflit afghan. Des acteurs du système international nettement moins dépensiés sur le plan militaire viennent contester le leader ship américain. On se demande si les E.-U. ne risque pas d'être victime des dépenses économiques liées au domaine militaire. Dépenses militaires en pourcentage par rapport au PIB : - USA : - Chine : - France : - UE : Traduit en dollars par habitants : - USA : 2142 $ - Chine : 75 $ - France : 977 $ Cela traduit bien le poids de l'hégémonie militaire sur l'économie. [...]
[...] Nye nous explique qu'utiliser la puissance militaire à des fins économiques peut s'avérer contre productif. On ne construit pas une hégémonie économique sur la base du seul hard- power. Il amène alors le concept du soft-power où l'exercice de la puissance brut est désormais beaucoup plus coûteux et souvent moins efficace que l'exercice du soft-power. Le soft-power consiste à faire partager ses options en faisant accepter un certain nombre de valeur culturelles ou idéologiques. On ne va pas essayer de contraindre un état mais on va d'avantage chercher à le convertir à nos valeurs. [...]
[...] Le néo-réalisme Il est apparu à la fin des années 1970. Historiquement il s'agit d'un courant de pensées qui s'inscrit dans la jonction entre deux présidences américaines : Jimmy Carter et Ronald Reagan L'approche systémique de Kenneth Waltz Théorie des politiques internationales qui est le manifeste du néo-réalisme. C'est un ouvrage polémique où Waltz écarte tout ce qui a été fait avant lui sur les relations internationales. Il veut affirmer la primauté du système sur ses composantes. Si on considère que c'est le système qui détermine les acteurs on parlera d'un système holiste. [...]
[...] Cela est nouveau dans la pensée réaliste. Jusqu'à présent la théorie réaliste avait mis en avance la stabilité des systèmes multipolaires. Morgenthau considérait que ces systèmes étaient plus à même de faire émerger le balance and power Pour Waltz deux acteurs suffisent. Si ce système bipolaire est si stable comment peut on expliquer sa disparition et la fin de la guerre froide ? Waltz a volontairement choisi de ne pas retenir ce qui caractérise la politique interne. Avec son approche ultra stato centrée il n'a pas pu prévoir la désintégration de l'URSS. [...]
[...] La théorie de Morgenthau ne peut pas expliquer ce phénomène. Paul Kennedy peut lui rendre compte de l'émergence de ces puissances économiques dissociées du côté militaire. b. Robert Giplin et l'économie politique des relations internationales Il publie un ouvrage en 1981 World'politics : war and changes il se définit comme un auteur néo-réaliste mais il est sensible à la critique Marxiste qui reproche aux réalistes de négliger l'économie dans leur approche. Giplin intègre une dimension économique dans sa théorie et dit que l'économie est à la base des changements dans la distribution des capacités des états Morgenthau appelle ça la distribution des puissances. [...]
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