Acteurs, relations internationales, homme, organisation de la vie diplomatique, XXème siècle
L'école réaliste ou le droit international considèrent que l'État était l'acteur unique de la vie internationale. Ils se contentèrent de le placer au sommet de la hiérarchie des acteurs internationaux. L'État était précédemment l'acteur principal de la théorie réaliste tout en étant l'auteur, le sujet et le principal destinataire du droit international.
Les organisations internationales disposent ainsi d'un statut intermédiaire entre les États et les groupements sans base territoriale (ONG, mouvement de libération nationale, firmes multinationales…).
Cependant, il est acquis aujourd'hui qu'il y a eu un élargissement de l'éventail des acteurs internationaux qui s'est complété par un bouleversement de la hiérarchie réaliste et juridique.
Deux originalités dans le recensement des acteurs internationaux :
La gamme des acteurs est élargie à ses deux extrémités. Par le bas, la prééminence de l'État est concurrencée par l'émergence de l'Homme. Par le haut, elle est contestée par la prise en compte des responsabilités particulières de la communauté internationale.
[...] Art 1 de la Charte des Nations unies donne l'objectif de l'ONU en prouvant combien l'homme devient un acteur des relations internationale. En effet, l'ONU vise à favoriser la coopération internationale en encourageant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. L'homme joue donc un rôle essentiel dans les relations internationales. La Déclaration universelle adopté en décembre 1948 fut la pierre angulaire de cette nouvelle diplomatie des droits de l'homme. Cette déclaration pénétra le droit positif par l'intermédiaire d'un pacte civil et politique et du pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adopté en décembre 1966. [...]
[...] A la tête de cette cellule il y a un officier qui a l'habitude de ces plans d'urgences. On remarque que finalement ce sont ces groupes qui ont un dispositif beaucoup plus grand que l'Etat. Ce n'est pas lui qui a le monopole désormais de la sécurité internationale et qu'il doit composer avec d'autres acteurs notamment nationaux (ex : Total qui va assurer certaines sécurités à des armée privée) ( on va vers une certaine privatisation de la sécurité. A ce moment là l'Etat coordonne : mise en cohérence. [...]
[...] - Développement des organisations internationales à partir de la fin de la WWI. Il s'agit maintenant d'une diplomatie de conférence permanente : c'est un forum permanant où le dialogue à lieu. Les organisations internationales créèrent ainsi un cadre permanent de dialogue et de négociation qui interrompit le tête à tête exclusif entre les Etats en imposant la prise en compte d'intérêt commun. - Création d'organisation internationale fonctionnelle et non pas seulement des organisations universelles générales comme les Nations Unis ou comme l'UNESCO (avec comme but l'éducation, la science et la culture ce qui veut dire qu'il y a des fonctionnaires qui font un travail au quotidien + ONG ( tout un travail qui apporte un ère nouveau à la diplomatie) va faire apparaître de nouvelle catégories d'intervenants (experts, techniciens Agissant dans des domaines aussi divers que l'alimentation, la santé, la télécommunication, la culture ou le commerce par exemple, ces organisations ont crée une diplomatie technique mise en œuvre par des spécialistes dont la formation n'est plus uniquement administrative et politique. [...]
[...] - L'émergence de nouveaux acteurs capable d'intervenir sur le devant de la scène. Peuvent être des anciens hommes politiques comme des ancien PDR, prix Nobel Leur influence tient à leur capacité de mobilisation de l'administration et de l'opinion publique dans leur pays d'origine, à leur influence internationale et à une relative neutralité liée à leur éloignement du pouvoir. - La coopération décentralisé : porte directement atteinte au monopole de représentation extérieure attribué à l'exécutif en permettant aux collectivités locales (villes, régions ) d'entretenir des relations privilégiées avec des acteurs publics ou privés des pays du Tiers monde. [...]
[...] Il en résulte un élargissement des domaines traités par la diplomatie et une transformation des méthodes traditionnelles de dialogue entre les Etats du fait de l'irruption des acteurs nouveaux (diplomatie des droits de l'homme). Ainsi, tous les domaines de la vie sont désormais couverts par des conférences internationales qui aboutissent à des instruments juridiques contraignant pour les Etats et encadrant les relations entre eux. On peut parler des conférences sur la population, la femme, la famille, la pauvreté, la régulation de l'économie, la sécurité C'est une diplomatie multilatérale. [...]
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