Le changement climatique a de toute évidence déjà des conséquences dramatiques pour l'Homme et la Planète Bleue. C'est pourquoi un accord mondial tel que le Sommet de Copenhague, qui s'est déroulé du 7 au 20 décembre 2009, était indispensable pour parvenir à une cohésion collective de lutte contre les effets pervers du réchauffement climatique, à l'échelle mondiale. Ratifié par 175 pays en 1998 et entré en vigueur en 2005, le protocole de Kyoto constituait le premier traité international de lutte contre les changements climatiques en prévoyant une réduction des émissions de gaz à effet de serre émises par les pays industrialisés. Mais celui-ci arrive à expiration en 2012, ainsi, les accords conclus lors du Sommet de Copenhague, comme celui de la limitation à 2° C de la hausse des températures comme objectif collective ou un financement international atteignant 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 mis en place pour l'atténuation du changement climatique dans les pays en voie de développement, doivent couvrir la période futur, à savoir jusqu'à 2020 (...)
[...] Pas plus que d'arrêter de consommer. Non, en réalité l'écologie doit rimer avec croissance économique. Il faut travailler sur les carburants, les véhicules propres progresser en matière de gestion des déchets, de développer les énergies renouvelables et pourquoi pas imaginer des séjours tout inclus, au Pôle Nord comprenant transport en avion solaire, croisières en bateau électrique au cœur des icebergs, safari en chien de traineau pour partir à la découverte de l'ours blanc, que l'on aura bien entendu sauvé ! [...]
[...] La taxe est donc rejetée pour le moment. François Fillon a d'ores et déjà annoncé qu'il présenterait le 20 janvier un nouveau dispositif tenant "pleinement compte des observations du Conseil Constitutionnel". Mais cette taxe environnementale entraînerait une concurrence déloyale face aux pays qui refusent des objectifs contraignants sur le climat. Déçue par l'accord de Copenhague, l'Europe relance l'idée d'une taxe carbone aux frontières, qui défavorise ainsi les produits importés des pays qui refusent les contraintes. Quel devenir ? L'opinion internationale est plus mobilisée que jamais contre les injustices et les inégalités qui accompagnent les changements climatiques et contre le gaspillage des ressources de notre planète. [...]
[...] Cependant, suite à ce Sommet, la décision concernant la taxe carbone a été prise, mais a été rejetée. Peu enclin à la défaite, le gouvernement n'est pourtant pas résolu à supprimer les exonérations partielles pour certains secteurs (agriculture, transports ) et totales pour les entreprises industrielles soumises au régime européen des quotas de CO2, décriées par les sages du Conseil constitutionnel. Le 4 janvier, sur RMC, la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno a annoncé que les grandes entreprises devraient bénéficier, comme les autres, d'un système de compensations à partir du moment où elles s'acquitteront de la taxe carbone. [...]
[...] Les exclus de l'accord L'opportunité d'inclure dans les objectifs climatiques les émissions générées par le trafic aérien et maritime, l'agriculture et l'activité forestière n'est pas rappelée. La nécessité de prolonger le protocole de Kyoto et la feuille de route de Bali, enfin, est passée sous silence. Conclusion Ainsi, tout le monde attendait beaucoup du Sommet de Copenhague mais il est considéré par de nombreuses personnes comme un échec. Nous pouvons considérer que seules les mesures essentielles ont été prises et qu'il faudra un nouveau rassemblement de chefs d'Etats pour arriver à contrer efficacement le réchauffement climatique et répondre à la demande de la population mondiale. [...]
[...] Une taxe carbone ? Si l'accord de Copenhague n'impose aucun objectif chiffré pour contrôler le réchauffement climatique, Nicolas Sarkozy souhaitait mettre en place une taxe carbone dès le 1er janvier 2010. Il faut dire qu'au niveau national, les transports seraient à l'origine de près de 27% des émissions de gaz à effet de serre et de 35% du CO2, selon le Réseau Action Climat. Ainsi ce secteur est largement en tête du classement des rejets, devant l'industrie manufacturière, l'agriculture et le résidentiel tertiaire. [...]
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