Le Système Politique du Japon. Quelles sont les racines politiques du système. Comment fonctionnent les Institutions. Quels sont les enjeux et les problèmes qui résultent d'un tel système?
Quels sont les groupes influents dant la société. Une analyse détaillée sur plus de 20 pages!
[...] L'oligarchie capitaliste traditionnelle 1. L'oligarchie partisane Les principaux partis politiques 681. Six partis politiques étaient représentés à la Chambre basse, à l'issue des élections de 1990 : Le Parti communiste (16 sièges) ; Le Parti socialiste, qui était marxisant jusqu'en 1990 et est devenu social- démocrate en 1991 (136 sièges) ; Le Kômeitô (parti du gouvernement propre), parti bouddhiste d'inspiration populiste centriste (45 sièges) ; Le Parti démocrate-socialiste, issu d'une scission du Parti socialiste en 1959 (14 sièges) ; Le Parti social-démocrate unifié, regroupant des notables "libéraux" sièges) ; Le Parti libéral-démocrate, le parti des forces libérales conservatrices et traditionnelles "modérées" (275 sièges). [...]
[...] Le système constitutionnel du Japon 673. Le Japon est formellement une monarchie parlementaire et réellement une oligarchie capitaliste traditionnelle. Section 1. La monarchie parlementaire formelle 674. L'actuelle constitution Japonaise, la Constitution du 6 mars 1946, a été imposée par les Américains aux Japonais, après leur défaite militaire de 1945. La Constitution de 1946 est dite "Constitution Mac Arthur", du nom du Général Douglas Mac Arthur (1880-1964), qui commande, alors, les troupes américaines d'occupation (1945-1952). La première constitution japonaise avait été octroyée par l'Empereur le 11 février 1889. [...]
[...] Par une décision du 1er février 1950 la Cour suprême a déclaré que le contrôle de constitutionnalité pouvait être exercé par les juridictions inférieures. Les quinze membres de la Cour suprême sont nommés par le Gouvernement, et son Président par l'Empereur (formel). La nomination des membres de la Cour doit être ratifiée par les électeurs tous les dix ans, à l'occasion des élections générales des représentants. Les conseillers ont rang de ministre et le Président de la Cour suprême, qui est le chef de l'organisation judiciaire, se situe au même rang que le Premier ministre. [...]
[...] Les assemblées parlementaires contrôlent totalement leur réglement intérieur qui n'est pas soumis au contrôle de constitutionnalité, et fixent librement leur ordre du jour. Le bicaméralisme est inégalitaire. La Chambre des représentants est seule à pouvoir renverser le Gouvernement, mais la seule à pouvoir être dissoute. En cas de désaccord avec la Chambre des conseillers, à propos du vote d'une loi (art.58), la Chambre des représentants l'emporte en dernier ressort ; pour le vote des lois ordinaires la majorité qualifiée des deux tiers des votants est nécessaire. [...]
[...] Si l'accord est impossible entre les deux chambres c'est la Chambre des représentants qui décide en dernier ressort. Le Premier ministre est formellement nommé par l'Empereur. De fait c'est le chef du parti majoritaire qui est élu Premier ministre. Le Premier ministre nomme et révoque les ministres d'Etat. De fait la révocation se présente, sauf exceptions et comme dans les démocraties occidentales, sous la forme d'un remaniement ministériel. Selon les régles du régime parlementaire le Cabinet est responsable devant la Chambre des représentants de sa gestion des affaires de l'Etat (application des lois, direction de l'administration). [...]
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