Exposé de 27 pages
La diplomatie demeure une constante de l'action onusienne. La recherche d'une solution spécifique et pacifique à une crise ou un conflit constitue un préalable à l'utilisation éventuelle des méthodes coercitives du chapitre VII.
La fin de la guerre froide à suscité des regains de tensions. Il y a une multiplication des crises en Europe et dans le Tiers Monde qui nécessitent de « nouvelles méthodes garantissant qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun »
I- Le Secrétaire Général, acteur principal de la négociation
II- Le Secrétaire Général et la fonction d'alerte
[...] p93 J.P De Cuellar , Le rôle du SG des NU , in RGDIP p235 J.P De Cuellar ,La diplomatie préventive du SG de l'ONU, in Actualités Des Conflits Internationaux ,colloque des 4et 5 Dec Sous la direction de Yves Daudet ,éd Pédone 1993 pp48 et s Comme exemple nous retenons le cas du SG, Trygve Lie dans l'affaire de Corée, où il engagera son nom dans une crise menée principalement par les Etats-Unis alors qu'elle lui échappait totalement. Exemple du Liban en 1976, exemple du conflit Iran Irak OTUNNU (O.A) Préserver . op. cit. P611. [...]
[...] C'est pourquoi l'impartialité du Secrétaire Général constitue un atout déterminant qui vient légitimer sa place dans le système onusien du maintien de la paix et de la sécurité internationales. De même l'impartialité n'est pas une qualité absolue et constante. C'est une façon d'agir dans un contexte déterminé. La position du Secrétaire Général tient donc dans un calcul subtile. Il faut savoir jusqu'où il peut aller, sans mettre en danger ses possibilités futures et sa capacité d'être constamment demandé comme médiateur. [...]
[...] Privilégiant la médiation par rapport aux bons offices, le Secrétaire Général ne va pas se contenter de mettre en contact les parties confrontées à un différend pour les inciter à négocier. En faisant lui-même des propositions, il contribuera de sa propre initiative ou dans le cadre des résolutions du Conseil de Sécurité, à l'émergence de solutions allant dans le sens de la paix. Mais, au delà de la première mesure d'urgence que constitue l'établissement d'un cessez-le feu - entre les belligérants, la diplomatie onusienne intégrera la recherche d'objectifs plus ambitieux comme l'adoption de mesures constructives, permettant de mettre en œuvre des relations pacifiques à long terme entre les parties. [...]
[...] De telles entreprises ne seront pas exercées par le seul Secrétaire Général, l'ampleur de la tâche étant telle qu'il avait besoin de collaborateurs autour de lui. C'est pourquoi il nommera un représentant spécial qui agira en son nom pour chaque dossier important qu'il aura à traiter .Véritables hommes de confiance placés sous sa seule autorité, ils viendront renforcer le rôle du Secrétaire Général dans l'Organisation en lui permettant d'être activement présent sur l'ensemble des dossiers. Des difficultés émergent, cependant, dans le cas où le Secrétaire Général doit agir alors qu'il n'existe pas de délégation de fonctions de la part du Conseil de Sécurité[9]. [...]
[...] Les pouvoirs du Secrétaire Général reposent d'abord sur des bases formelles : la charte et les résolutions des organes décisionnels. Mais l'évolution du mécanisme onusien lui apportera, on le verra, d'autres possibilités d'action. Le rôle du Secrétaire Général dans le système onusien, et plus particulièrement dans le domaine du R.P.D, ne se réduit pas à de simples attributions de second ordre. Il intervient à tous les stades de l'action de l'ONU. Il sera même parfois à l'origine de l'action du Conseil de Sécurité en prenant l'initiative de l'alerter sur les éventuelles menaces à la paix et à le sécurité internationales. [...]
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