Opérations de maintien de la paix, OMP, Charte des Nations Unies, ONUSAL, création de la paix
Dans le contexte de l'immédiat après-guerre, les peuples signataires de la Charte des Nations Unies, le 26 juin 1945, se disent résolus de « préserver les générations futures du fléau de la guerre » à l'alinéa premier du préambule.
Il y a actuellement 15 opérations de maintien de la paix (OMP) en cours, principalement en Afrique (Côté d'Ivoire, République démocratique du Congo, Soudan Darfour), dans les Balkans (Kosovo) et au Moyen-Orient (Chypre, Liban) organisées par le département des OMP des Nations Unies dirigé par le Français Hervé Ladsous depuis 2011.
Le développement des OMP est caractérisé par une évolution paradoxale : d'une part les missions s'accélèrent et élargissent leur contenu à partir des années 1990 et, d'autre part, s'installent des doutes croissants sur la légitimité et l'efficacité des OMP.
[...] Elles se présentaient comme des forces d'interposition entre les belligérants. Elles se fondaient sur : le préambule et l'article premier affirmant comme objectif le maintien de la paix et de la sécurité internationales ; certaines OMP sont des organes subsidiaires, créés par l'Assemblée générale de l'ONU (AGNU) sur le fondement de l'article 22. Il s'agit de la FUNU en 1956 au Proche-Orient et de la FSNU en 1962 en Guinée occidentale. (les OMP sont, dans les autres cas, généralement, créées par le CSNU ; le chapitre VI qui préconise le consentement des parties et donc exclut toute logique coercitive ; le chapitre VII qui autorise la prise de mesures provisoires pour empêcher une aggravation de la situation (art. [...]
[...] Depuis 1948, environ 69 milliards de dollars ont été consacrés aux OMP. Le financement est assuré très largement par les grandes puissances occidentales : les Etats-Unis sont le premier contributeur au budget des OMP suivent le Japon le Royaume-Uni l'Allemagne la France l'Italie La multiplication de théâtres d'intervention et les faiblesses identifiées appellent des réformes des OMP Les OMP font l'objet de critiques qui augmentent à mesure que leur mission devient complexe et que les signes de dysfonctionnement et le manque de moyens sont handicapants Il ne faut pas minimiser les succès des OMP. [...]
[...] Enfin, l'ancien chef du DOMP, Alain Le Roy, a réorganisé le département en 2008 avec deux sous-directions chargées de la stratégie d'une part et des moyens logistiques d'autre part Bibliographie : Fiche de la représentation permanente française à l'ONU relative aux OMP : http://franceonu.org/spip.php?article3996 Fiche de faits stylisés relatifs de l'ONU relative aux OMP : http://www.un.org/fr/peacekeeping/documents/note12F.pdf LAGANE Questions internationales en fiches, Paris, Ellipses p. HATTO Les propositions de réformes du maintien de la paix des Nations Unies: de l'agenda pour la paix au rapport Brahimi, Paris, L'harmattan pages. LIEGEOIS Maintien de la paix et diplomatie coercitive: l'Organisation des Nations Unies à l'épreuve des conflits de l'après-‐guerre froide, Bruxelles, Bruylant p. [...]
[...] o Le renouveau de la réflexion et les propositions de réforme des OMP Les initiatives de l'ancien secrétaire général de l'ONU, M. Boutros Boutros-Ghali, proposées dans son Agenda pour la paix de 1992 et le Supplément de 1995, ont connu un succès mitigé. Bien qu'elles aient été saluées pour la pertinence de la définition des OMP de seconde génération et la délimitation des différents instruments du maintien de la paix (la diplomatie préventive le maintien de la paix ou peace keeping, le rétablissement de la paix ou peace building, la consolidation de la paix ou peace enforcement, aucune mise en œuvre effective n'a été concluante). [...]
[...] Les modules de forces en attente (forces disponibles) risquent d'être vite limités puisque la participation demeure volontaire. Par ailleurs, ces forces ne sont pas complètement opérationnelles et commettent des délits (scandale sur les abus sexuels de la MINUC au Congo ou l'introduction du choléra en Haïti) ; Facteurs juridiques : l'hésitation entre la neutralité et la prise de position pose la question de l'incertitude juridique liée au chapitre VI et demi d'où une interrogation sur l'ingérence lorsque la position des Etats relative à la souveraineté est rigide (ex. [...]
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