Les Flux illicites : à qui profite le crime ?

Thèmes abordés

Flux illicites, à qui profite le crime, immigration clandestine, trafiquants illicites, blanchiment d'argent, flux commerciaux et financiers, mondialisation, économie mondiale

Résumé du document

« Tout comme la pornographie, l'économie souterraine semble susciter un mélange d'indignation, de curiosité coupable et d'admiration incrédule. C'est un sujet à propos duquel on connaît peu, mais on suspecte beaucoup. » Cette citation de l'économiste Frank Cowell nous illustre l'ambiguïté que le trafic illicite provoque.

Face aux grands flux commerciaux et financiers se développe donc une mondialisation par le bas, qui se joue des barrières douanières. En principe, les flux illicites rassemblent une série d'activités économiques dont le tronc commun est que cela se réalise en marge du contrôle des États. L'irruption massive et inattendue des nouvelles technologies a provoqué des bouleversements politique et économique. Le monde s'est retrouvé rétréci, les distances ont considérablement diminué. En d'autres termes, les voyages considérablement coûteux auparavant sont désormais monnaie courante. L'espace trafiquant s'est globalisé, à l'instar de l'économie mondiale. Plus aucun pays, aucun territoire ne se situent désormais à l'écart des pratiques de contrebande. Le monde s'échange de plus en plus illégalement : drogue contre des médicaments à l'île Maurice ou des diamants contre de la cocaïne dans certains pays africains.

Extraits

[...] De plus, quels changements les flux illicites ont causé sur notre société ? Après avoir montré que le trafic illicite de l'ère moderne est de plus en plus Nous verrons que les flux illicites peuvent avoir une influence tel qu'ils peuvent influer sur le pouvoir Un trafic globalisé qui modifie les échanges La drogue : un domaine de plus en plus généralisé Malgré son caractère globale, l'attention fixé du public concernant le trafic de drogue reste toujours sur les mêmes territoires : c'est à dire les États-Unis pour la demande et les États tels que le Mexique ou la Colombie pour l'approvisionnement. [...]

[...] Ce sont les blanchisseurs d'argent qui se sont le mieux adapter au libéralisme économique. La proportion est tel que l'on considère que le blanchiment d'argent représente du PIB mondial. La faiblesse des États face au blanchiment d'argent se voit d'autant plus que les mesures prises pour contrer le blanchiment d'argent à induit à ce que les trafiquants financiers vont dans les États où les moyens de contrôle sont quasi inexistants, comme dans certains pays d'Amérique Latine ou plus récemment dans les pays africains (ex : construction d'un aéroport surdimensionné au Zimbabwe inexploité). [...]

[...] Par conséquent, les flux de commerce illicite sont encore plus simple à appliquer dans ce type d'États et ils peuvent facilement prendre le contrôle des institutions gouvernementales. Les entités tels que la justice, les banques et la police sont encadrés par des réseaux illégaux. Le cas du Surinam, pays de l'Amérique Latine démontre que le gouvernement est à la merci des trafiquants. Le Surinam est devenu très rapidement un grand port de la drogue. C'est d'ailleurs la plus grande activité économique du pays. Par conséquent, il est difficile d'imaginer que le gouvernement va se plaindre et lutter contre cet activité. [...]

[...] Les Flux illicites : à qui profite le crime ? Les Flux illicites : à qui profite le crime ? Tout comme la pornographie, l'économie souterraine semble susciter un mélange d'indignation, de curiosité coupable et d'admiration incrédule. C'est un sujet à propos duquel on connaît peu, mais on suspecte beaucoup. Cette citation de l'économiste Frank Cowell nous illustre l'ambiguïté que le trafic illicite provoque. Face aux grands flux commerciaux et financiers se développe donc une mondialisation par le bas, qui se joue des barrières douanières. [...]

[...] Les drogues sont de plus en plus fabriqués synthétiquement (ecstasy). Par conséquent, plus besoin de venir d'un pays producteur pour en vendre, ce qui permet à certains États d'entrer dans ce trafic alors qu'il n'en faisait pas parti. Par exemple, le Nigeria n'était pas connus dans ce domaine alors que désormais, les dealers nigérians sont aujourd'hui au cœur du trafic vu qu'il distribue de la drogue dans les quatre coins du monde. Ils s'approvisionnent notamment en Birmanie pour ensuite les envoyer par frets aérien en utilisant des femmes blanches aux États-Unis. [...]