Les apports des religions pour le Doit Internationale Humanitaire

Résumé du document

Les apports des religions pour le Doit Internationale Humanitaire, exposé de 12 pages en droit international privé



Historiquement, le DIH s'est affirmé comme l'expression juridique du sentiment d'humanité lors des guerres. Il n'a pas exprimé une vision globale du monde. Il a en effet été étroitement lié aux conflits armés, visant avant tout l'intégrité physique des individus. Il a aussi pris en considération la dignité des personnes, ce qui a assurément favorisé son développement.

Extraits

[...] Et que les chevaliers chrétiens doivent respecter la confraternité d'armes. Mais malheureusement ces coutumes ne sont pas respectées, et que les chevaliers ne combattent que pour un butin. En ce sens la rançon est devienne praticable, car elle est profitable, et elle donnera un exemple de noble comportement. Alors que l'intervention de l'Eglise joue un rôle très important, soit pour lutter contre les conséquences de la guerre, soit pour stipuler les soldats à combattre. Au 10éme siècle un code de conduite élaboré va contribuer à humaniser la guerre Ce substrat religieux chrétien a incontestablement alimenté la réflexion qui se développera à partir du siècle suivant, comme nous allons le voir, les chrétiens adoptent la notion de la guerre juste ou légitime défense : C'est– à dire : d'une réflexion morale sur les buts et les moyens de la guerre à partir d'une vision éthique des interactions humaines. [...]

[...] Les apports des religions pour le Doit Internationale Humanitaire. Introduction : L'humanitaire peut être défini comme la prise en considération de la personne humaine en vue de sa protection en tant qu'être humain, indépendamment de toute considération d'un autre ordre (politique, économique, social, religieux ou militaire ) Le concept d'humanitaire présente donc intrinsèquement, une dimension morale, qui est en voie de rationalisation ; on parle ainsi de logique humanitaire. La recherche de la dimension proprement juridique de ce concept (DIH) apparaît comme l'expression la plus notable de cet effort de rationalisation. [...]

[...] Il ne connait pas de peuple élu, il prône au contraire l'égalité de tout être humain. Très logiquement, le christianisme des premiers siècles semble donc exclure la guerre L'action caritative est devienne considérable, et encore plus à l'époque du Moyen Âge en fonction du rôle du poids de l'Eglise catholique dans la société. Cependant, (au 4éme siècle) sous une contrainte des Barbares qui commencent à envahir l'empire romain il devient dès lors licite de prendre les armes et que la position de l'Eglise se prolongera à travers le concept de la guerre sainte est donc, le combattant chrétien devient alors un soldat de christ Le résultat c'est que, dans les années 1099, lors de la prise de Jérusalem, les Francs massacrent les musulmans et juifs. [...]

[...] Le traitement des personnes à l'issue des combats : -Les personnes épargnées doivent être emmenées en captivité ou laissées en liberté. -L'armée est suivie par les médecins. -Aidés des conducteurs de chars, les soldats de l'infanterie doivent transporter les blessés et les morts à l'écart du champ de bataille. -Les ennemis blessés sont renvoyés chez eux ou soignés en captivité. -Les prisonniers de guerre seront traités avec humanité et générosité. -L'esclave est protégé par la religion et le droit. [...]

[...] Açoka prescrit la loi de piété par l'Edit 13 : un centième ou un millième du nombre de personnes qui ont alors été tuées devaient aujourd'hui subir le même sort, ce serait un motif de regret pour la personne sacrée du souverain Avec cet édit, Açoka montre une grande sensibilité devant la souffrance causée aux membres de la famille d'un combattant tué ou à ses amis. La loi de piété impose donc le respect de toute vie humaine ou animale, elle commande que tous, appartenant ou non à l'empire, possédant ou non le même degré de civilisation, doivent recevoir un traitement juste et humain. En l'Inde le droit comprend des éléments juridiques, ainsi que des données religieuses et morales. [...]