Le Système Politique du Royaume-Uni. Quelles sont les racines politiques du système. Comment fonctionnent les Institutions. Quels sont les enjeux et les problèmes qui résultent d'un tel système?
Quels sont les groupes influents dant la société. Une analyse détaillée sur plus de 20 pages!
[...] Les différences idéologiques 606. Les whigs (marchands, protestants libéraux) étaient les défenseurs du Parlement contre le pouvoir royal, défendu par les tories (aristocrates conservateurs, catholiques ou anglicans). Jusqu'en 1994 les travaillistes sont les défenseurs des salariés et des syndicats de salariés (Trade Unions), qui sont leur principal soutien, notamment financier. Ils sont favorables à l'intervention de l'Etat (ils sont notamment contre la privatisation des entreprises publiques et la déréglementation), dans le cadre d'une économie de marché néo-capitaliste qui ne soit pas livrée "aux lois de la jungle" de la compétition pour l'acquisition du profit maximal. [...]
[...] C'est le Cabinet qui a l'initiative des lois, qu'il fait voter par sa majorité parlementaire. Le Cabinet a donc la possibilité pratique d'exercer une véritable dictature par sa Loi. S'il ne le fait pas c'est que le système constitutionnel britannique est un système consensuel d'équilibre entre les diverses forces sociales au sein d'une Société qui est, pour l'instant en tout cas, viscéralement attachée à la démocratie libérale. Cela s'exprime au travers d'une organisation politique qui se caractérise par l'existence d'un parlementarisme bipartisan rigide. [...]
[...] De 1922 à 1935 le Royaume Uni connaît le tripartisme. Puis, le scrutin uninominal majoritaire à un tour jouant son rôle éliminatoire, le parti libéral, bien que conservant des voix, perd toute possibilité d'accéder au pouvoir (aux élections de 1964 les libéraux obtiennent 11,2% des suffrages exprimés mais seulement 9 sièges sur 630, soit 1,42% des sièges). Depuis 1945 les travaillistes et les conservateurs alternent au pouvoir : de 1945 à 1951 les travaillistes (Attlee), de 1951 à 1964 les conservateurs (Churchill, Eden, Macmillan, Home), de 1964 à 1970 les travaillistes (Wilson), de 1970 à 1974 les conservateurs (Heath), de 1974 à 1979 les travaillistes (Wilson, Callagan), de 1979 à 1997 les conservateurs (Thatcher, Major), depuis 1997 les travaillistes (Tony Blair). [...]
[...] Le système constitutionnel du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord 579. Le Royaume-Uni (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est constitué (officiellement depuis 1707) de Nations autrefois indépendantes : l'Angleterre, le pays de Galles, l'Ecosse, et d'une partie de l'Irlande - qui fut indépendante jusqu'en 1175 et qui a retrouvé son indépendance pour les 5/6 de son territoire en 1921. Mais le Royaume-Uni de Grande-Bretagne est dominé par l'Angleterre des électeurs), sous l'autorité législative du Parlement de Westminster. [...]
[...] La Déclaration des Droits (Bill of Rights) 588. En 1689, après l'échec de la "restauration" des Stuarts Charles II (1630-1660-1685) et Jacques II (James II, 1633-1685-1688-1701), la "révolution" de 1688 porte au pouvoir le stathouder protestant de Hollande Guillaume III d'Orange-Nassau (William III, 1650-1689-1702) et son épouse Mary II Stuart, la fille protestante de Jacques II. Le Parlement oblige les monarques à accepter solennellement le Bill of Rights - qui deviendra le fondement de la monarchie constitutionnelle britannique. Le Bill of Rights affirme : la Souveraineté de la Loi (donc du Parlement), qui s'impose au Roi comme à tous ses Sujets ; le principe du consentement du Parlement à l'impôt ; de son consentement pour lever et/ou entretenir en temps de paix une armée ; l'illégalité de la suspension par le Roi, sans l'autorisation du Parlement, des lois et/ou de leur application ; le droit de pétition des Sujets ; l'interdiction des cautions, amendes, punitions anormales, excessives et/ou cruelles ; la primauté de la Religion protestante ; que les élections au Parlement doivent être libres ; que la liberté de parole, de débat et de procédure, au Parlement, ne peut être mise en cause devant aucune juridiction ou aucune institution extra- parlementaire ; que le Parlement doit se réunir fréquemment. [...]
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