Sources, DIP, international, droit, ordre, juridique, état
Etudier le DIP, c'est entrer dans une autre sphère que la sphère nationale, dont cette dernière nous lui attribuerons le terme d'Ordre juridique nationale. Cette dénomination est utilisée depuis longtemps, car le DIP désigne le droit de la société internationale. Au début c'était synonyme de droit qui règle les organisations entre Etats, car à l'époque il n'y avait pas de partenaires internationaux : c'était la société des Etats. Cette dénomination interétatique a bien sûr évoluée, mais nous avions aussi ce que l'on appelait le Droit des gens (Jus Gentium). On voulait par cette expression désigner notre actuel DIP. On s'intéressait donc au droit commun des hommes et non plus un droit entre les nations. Aujourd'hui il n'y a plus de concurrence entre ces appellations.
Cet ordre juridique international est régi par un droit qui lui ait propre répondant à une logique spécifique. Le DIP est le fruit de la volonté des Etats dans leur ensemble.
[...] Cela nous amène au cœur de la pensée de ces théories. On va se pencher sur des questions très complexes comme par exemple la distinction entre les Etats alliés et les Etats ennemis, ou encore on va chercher comment doit s'exercer la puissance. La géopolitique : Ce terme a été inventé par un géographe suédois en 1901. On a vu le perfectionnement de cette théorie par le britannique Mc-Kinder. Il va écrire un ouvrage sur le rôle pivot de la géographie dans l'histoire. [...]
[...] Au sein de la géopolitique il y a toutefois plusieurs courants de pensées donc chacun va accorder un rôle plus ou moins important à telle ou telle partie du territoire. Il y a des auteurs qui vont mettre l'accent sur les masses continentales. Mc-Kinder va parler de notions de régions pivots. Il y a d'autres analystes qui vont insister sur l'opposition entre les puissances terrestres et les maritimes. D'autres vont travailler, non pas sur le territoire en tant que tel, mais sur la mobilité ou l'enracinement des populations. On touche les sédentaires et les nomades. Enfin, d'autres approches vont assister sur l'espace extra-atmosphérique qui est un secteur hautement stratégie. [...]
[...] Il n'y a plus de politique de transport ou de commerce de la France ainsi, mais un ensemble communautaire. La logique ainsi est modifiée. La prise de décision ne se fait pas à l'unanimité par ailleurs, mais de plus en plus à la majorité, renforcée par le traité de Lisbonne. Il s'agit là d'un élément symptomatique de la perte de la souveraineté étatique au détriment de l'ensemble. En outre en DIP, un traité n'engage un Etat que si la partie autre respecte ses engagements. [...]
[...] Nous verrons ainsi les sources du DIP, et comment ses principes de bases ont émergé. Nous verrons également la coutume, les négociations, les Etats, les normes, etc. Puis nous embrasserons de manière plus figuratives les acteurs du DIP et non pas uniquement sur les sujets. Nous toucherons l'actualité avec par exemple le terrorisme international. Partie : les sources du DIP Qu'elle est l'utilité du DIP et qu'elle est sa composition ? Le DIP sert à structurer la société internationale en organisant la coexistence d'une multitude d'Etats. [...]
[...] Ainsi il y a des nuances à introduire. D'un côté l'indépendance doit être considérée comme l'aboutissement d'un processus factuel d'émancipation et d'un autre côté la souveraineté internationale constitue un titre juridique dont découlent un statut, des droits et des obligations sur la scène internationale. L'indépendance permet à une collectivité de prétendre à la qualité d'Etat et c'est précisément cette qualité qui va permettre à l'Etat ainsi constitué de bénéficier d'une souveraineté et de devenir un acteur de la société internationale. [...]
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