relations internationales, justice, doctrines, marx
Les termes de relations internationales reflètent d'une part sa clarté et son ambigüité.
De sa clarté, elle se suffit à elle-même, les relations internationales seraient l'ensemble des relations qui se nouent entre différents acteurs, principalement les Etats, les organisations internationales, et les individus, des lors que ces relations dépassent ou se déroulent dans un cadre plus vaste plus large que celui de l'ordre juridique d'un seul Etat. La matière implique donc le franchissement de frontières.
[...] Aujourd'hui la tendance est à l'institutionnalisation croissante des relations internationales surtout depuis l'adoption de la Charte de San Francisco du 26 juin 1945, charte instituant l'Organisation des Nations- Unies. Depuis cette date, l'Organisation des Nations-Unies, établissement d'un système onusien, il ya 15 institutions spécialisées qui sont des organisations internationales à part entières. Cette institutionnalisation qui correspond à la multiplication des organisations internationales s'accompagne également du développement de conférences, de grands sommets entre les Etats, forums, groupes G8, G20), conseil diplomatique, de clubs, de réunions régulières. Tout cela dans l'objectif d'évaluer et relancer la coopération internationale. [...]
[...] A ce titre les Etats qui disposent des fonctions régaliennes édictent des réglementations douanières financières, établissent des règles en matière de libre circulation des personnes. Les Etats établissent des règles relatives à l'établissement, ces fonctions de régulations appartiennent aux Etats. Il ya donc bien interaction entre ces relations interétatiques et ces relations internationales. -3ème interaction quelle soit interétatique ou transnationale l'intensité de ces relations, varie en fonction des époques et des lieux. Les Etats dit continents généralement capables de s'auto suffire ont moins besoin de relations internationales que les autres Etats et notamment les Etats insulaires, ou les petits Etats. [...]
[...] Deuxième période : les relations internationales tournées presque exclusivement vers des préoccupations de sécurité, sécurité des frontières. Les princes et les Etats ont cherché à instaurer la sécurité de leur approvisionnement et de leur débouché pour garantir enfin la sécurité de leurs sujets devenant plus tard des citoyens. Depuis la fin du XIXème siècle, le souci de sécurité ne constitue plus à lui seul le principal axe des relations internationales, c'est à cette époque qu'apparait l'idée d'une solidarité internationale c'est à dire de la solidarité de la communauté des hommes et des Etats tout en démultipliant les relations internationales, cette idée de solidarité internationale, de communauté internationale a profondément transformée ces relations. [...]
[...] Au delà de cette conception réaliste une seconde conception : *L'approche fonctionnaliste, en effet la croissance des échanges économiques entre Etats, échanges de toute nature, l'apparition de nouveaux acteurs sur la scène internationale, ont crée un réseau complexe d'interdépendance qui dépasse largement les relations classiques de coordination de coopération entre les Etats. L'un des plus grands défenseurs de cette thèse étant Mitrany. Après la Seconde Guerre mondiale, cet auteur a observé le développement de structures de coopérations universelles, l'institutionnalisation de la société internationale, l'ONU, ces structures devaient selon lui aboutir à un système international de plus en plus intégré et homogène. Cette conception des relations internationales, conduit de toute évidence à une diminution du rôle de l'Etat, cette conception présuppose l'existence d'une communauté universelle. [...]
[...] *Troisième conception, la doctrine marxiste des relations internationales A la fin du XIXème siècle, Boukharine, Rosa Luxembourg, Lénine, développe une vision des relations internationales qui cherchent à rendre compte des expansions coloniales, d'un certains nombres d'Etats et des conflits entre Etats capitalistes, ces auteurs construisent une théorie de l'impérialisme, néanmoins ils présentent cette théorie comme ayant une vertu explicative, plusieurs courants néo marxistes s'étant développés dans les années 60, pour montrer que malgré la décolonisation politique, l'impérialisme demeurait le facteur explicatif dominant notamment en matière de sous développement c'est la raison pour laquelle un certain nombre d'Etats se sont orientés vers cette idéologie néo marxiste. Pour conclure sur ces trois conceptions, chacune de ces conceptions, est impuissante, à représenter de manière globale et satisfaisante, la complexité des relations internationales. Chacune éclaire certains aspects qui paraissaient prédominant au moment même ou la conception nait. Chacune apparait comme le reflet d'une époque des relations internationales. Chacune reposent explicitement ou non sur des philosophies de l'histoire sur des théories des relations sociales, et sur des conceptions idéologiques particulières. [...]
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