Organisations internationales, droit international du développement, action normative, crises économiques, communauté internationale
L'instauration d'un droit international du développement est devenu aujourd'hui l'une des préoccupations majeures de la communauté internationale.
Il est nécessaire à ce niveau de définir le droit international du développement comme étant : « l'ensemble des règles du droit international ayant pour objet, par l'octroi d'un traitement différencié et plus favorable aux pays en développement, de conduire ces pays à parfaire leur indépendance économique, à promouvoir leur développement économique, social et culturel et à la limite, à contribuer, en coopération avec les pays développés, à édifier un ordre mondial plus équitable » .
Cette définition tourne autour d'un terme déterminant à savoir le développement qu'est l'action de faire croitre, de progresser, de donner de l'ampleur, de se complexifier au cours du temps.
Le développement, dans ce sens, doit être distingué de la solidarité qui se manifeste comme étant un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les pays appartenant à la même communauté d'intérêt.
[...] Pour cette raison, les petits projets sont examinés par le représentant-résident tandis que la responsabilité des projets plus importants incombe a l'administrateur. *l'exécution des programmes : le PNUD, n'exécute pas lui-même les projets. L'administrateur en confie l'exécution après consultation du gouvernement intéressé, à des « agents d'exécution » qui doivent être des organismes appropriés des Nations Unies ou, a défaut, des institutions ou entreprises gouvernementales et non gouvernementales. *la fourniture de l'aide : elle se fait juridiquement sur la base de plusieurs catégories d'actes. [...]
[...] Alors qu'partir des années soixante le droit international du développement s'est affirmer, et depuis 1980 ce droit se caractérisé par son orientation vers la recherche des solutions ponctuelles et pragmatiques. Il faut signaler aux crises qu'a connues la communauté internationale qui ont renforcées la nécessité d'un vrai développement à savoir la crise monétaire en 1971 et la crise de l'énergie en 1973. De ce fait la coopération est une politique basée sur les aides économiques, financières, culturelles et techniques mise en œuvre entre les pays industrialisés et les pays en développement. [...]
[...] considère que les problèmes du développement économique et social sont indépendants, de sorte que le développement économique doit être coordonné et intégré au développement social. En effet, les principales résolutions de l'AG qui marquent la stratégie des NU dans ce domaine, sont celles qui ont adoptées pour établir les «décennies des nations unies pour le développement ». La première décennie des NU pour le développement représente la première tentative de planification globale de la coopération internationale en matière économique et sociale, une planification à moyen terme pour la période 1960-1970. [...]
[...] La quatrième décennie pour le développement (1991-2000) est établie par la résolution de l'AG du 21 décembre 1990. En effet, la stratégie pour la quatrième décennie établie les objectifs, les politiques et les mesures, ainsi que les priorités. La nouveauté, en ce qui concerne les objectifs, consiste à ne pas quantifier la croissance proposée et à lier le développement aux besoins sociaux et à l'environnement, en se référent expressément à la notion du développement rationnel et durable. On insiste en même temps sur l'attention particulière à accorder aux problèmes des pays les moins avancés. [...]
[...] Introduction L'instauration d'un droit international du développement est devenait aujourd'hui l'une des préoccupations majeurs de la communauté internationale. Il est nécessaire à ce niveau de définir le droit international du développement comme étant : « l'ensemble des règles du droit international ayant pour objet, par l'octroi d'un traitement différencié et plus favorable aux pays en développement, de conduire ces pays à parfaire leur indépendance économique, à promouvoir leur développement économique, social et culturel et à la limite, à contribuer, en coopération avec les pays développés, à édifier un ordre mondial plus équitable ». [...]
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