HCR haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés, conflits européens, moyens financiers, moyens humains, Palestine, Syrie, Irak, Afghanistan, Sri-Lanka, guerre, convention de Genève
L'issue de la Première Guerre mondiale, les populations font l'objet de nombreux déplacements forcés sur le continent européen (arméniens, Russes blancs ; puis italiens, allemands et espagnols). La Société des Nations se charge à l'époque de régler le statut juridique des Russes et des Arméniens, dépourvus alors de toute nationalité. Nommé en 1921, le premier Haut-Commissaire pour les réfugiés, Fridjtof Nansen, met en place un document garantissant un statut juridique aux apatrides issus de la Première Guerre mondiale, le "passeport Nansen".
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les mouvements de populations prennent une ampleur inédite : 45 millions de personnes déplacées ou réfugiées. La nécessité de gérer cet afflux au niveau international va donner naissance, en 1949/50, au HCR puis, en 1951, à la Convention de Genève relative au statut des réfugiés.
[...] C'est ainsi qu'en 2014 l'on estime que le HCR a apporté son assistance à près de 26 millions de déplacés internes dans le monde. Ces dernières années le HCR est principalement intervenu sur le continent asiatique, où se situe plus de la moitié des réfugiés relevant de sa compétence (Palestine, Syrie, Irak, Afghanistan, Sri-Lanka . ) et en Afrique, où se trouvent 39% des réfugiés relevant de sa compétence. Depuis sa création, le HCR a prêté assistance à plus de 50 millions de réfugiés, lui valant l'obtention du Prix Nobel de la paix à deux reprises: en 1954 et 1981. [...]
[...] Le droit international relatif aux réfugiés forme le cadre normatif de son action. Les deux fonctions essentielles du HCR dans la gestion des réfugiés sont : 1/La garantie de la protection internationale des réfugiés : en incitant les États à ratifier des conventions internationales ou régionales protectrices, s'assurant que les réfugiés bénéficient d'un statut juridique approprié et que leur traitement répond aux exigences juridiques internationalement reconnues et en protégeant les réfugiés contre tout acte de violence ; La recherche de solutions pérennes à la situation des réfugiés : en facilitant le rapatriement volontaire consenti, l'acquisition éventuelle de la nationalité du pays de résidence, voire la réinstallation dans un pays tiers. [...]
[...] Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) I. Créé en 1949, le HCR joue un rôle majeur dans l'application et la promotion du droit international humanitaire, comme dans la protection des réfugiés à travers le monde – Le HCR est né des conflits européens du XXe siècle. A l'issue de la première guerre mondiale, les populations font l'objet de nombreux déplacements forcés sur le continent européen (arméniens, russes blancs; puis italiens, allemands et espagnols). La Société des Nations se charge à l'époque de régler le statut juridique des russes et des arméniens, dépourvus alors de toute nationalité. [...]
[...] L'actuel Haut-Commissaire est le diplomate italien Filippo Grandi. Il a pris ses fonctions le 4 janvier 2016. Par ailleurs, la multiplication des conflits a eu un impact significatif sur les moyens du HCR, multipliés par six en dix ans : il disposait d'un budget annuel d'1 milliard de dollars en 2006, contre près de 7 milliards de dollars l'année 2015. D'autre part, le HCR peut s'appuyer sur un personnel local et international composé de 9.300 personnes réparties dans 123 pays – Des missions en constante augmentation. [...]
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