"La coexistence inter étatique est une notion multiforme. Elle peut être minimale, se limiter à des relations diplomatiques distantes et méfiantes. Elle peut au contraire être intense et s'épanouir dans une coopération approfondie, voire dans l'élaboration de politiques communes au sein d'une organisation internationale d'intégration. "
Le texte de M. Friedmann intitulé "Droit de coexistence et droit de coopération. Quelques observations sur la structure changeante du droit international" traitant de l'évolution de la nature du droit international se retrouve dans cette citation. En 1970 date de publication du texte, le droit international persistait dans son évolution fonctionnelle, aujourd'hui cette évolution du droit de coopération fait l'unanimité, preuve en est toutes les organisations internationales de coopération qui existent.
A travers ce texte, M. Friedmann établit un constat, le droit international aurait changé de nature et donc évolué. Cette évolution a naturellement eu lieu à une échelle internationale et s'est prolongée dans le temps.
[...] L'auteur nous apprend que le droit de coexistence a pour but [ . ] de réglementer juridiquement les relations diplomatiques entre Etats sur la base du respect mutuel des souverainetés nationales finalement on peut dire que la souveraineté externe est la conséquence de la souveraineté interne. La souveraineté de l'Etat implique l'exclusion de toute subordination, de toute dépendance vis-à-vis des Etats étrangers. Ainsi, s'il n'y a pas de respect mutuel des souverainetés nationales alors il s'agirait de la loi du plus fort. [...]
[...] Friedmann établit un constat, le droit international aurait changé de nature et donc évolué. Cette évolution a naturellement eu lieu à une échelle internationale et s'est prolongée dans le temps. Pour analyser ce texte, il faudra donc commencer par étudier le droit international dans sa forme traditionnelle jusqu'aux années 1970 voire parfois jusqu'à aujourd'hui. Toutefois, il est primordial pour la compréhension du sujet d'expliquer certaines notions centrales du droit international. Comme nous le fait comprendre M. Combacau le droit international de coexistence est le droit international traditionnel, il se contente de régir les relations diplomatiques entre Etats. [...]
[...] L'une et l'autre sont interdépendants et complémentaires. A travers cette double souveraineté, l'on peut également remarquer qu'il existe un droit interne et un droit international. Le droit interne d'un Etat se caractérise par sa nature de subordination envers ces membres, il s'agit du droit positif que l'Etat adopte. Au contraire, le droit international public se caractérise par sa nature de coordination, il est un droit entre entité autonome dont aucun n'a d'autorité sur l'autre et dans lequel il n'y a pas d'autorité supérieure. [...]
[...] A cela s'ajoute qu'un Etat pour être Etat se doit d'être souverain. Selon Carré de Malberg, la souveraineté est le caractère suprême d'un pouvoir : suprême, en ce que ce pouvoir n'admet aucun autre ni au-dessus de lui, ni en concurrence avec lui. Lorsque l'on dit que l'État est souverain, il faut entendre par là que, dans la sphère où son autorité est appelée à s'exercer, il détient une puissance qui ne relève d'aucun autre pouvoir et qui ne peut être égalé par aucun autre pouvoir La notion de souveraineté est une des notions clefs de la vie politique, tant nationale qu'internationale. [...]
[...] ligne 12. Op. cit. ligne 11-12. Op. cit. ligne 13. Michel de Villiers, Dictionnaire de Droit Constitutionnel, Armand Colin. Op. cit. ligne 13. [...]
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