Opinion dissidente, juge, Badawi Pacha, cour internationale de justice CIJ, désaccord juridique, personnalité juridique, organisations internationales, ONU, demande de réparation
La question 1a) de cet avis consultatif étant votée à la majorité absolue, nous ferons ainsi l'impasse sur cette question afin de nous focaliser sur les divergences apportées par la question 1b) ; à savoir si l'organisation a qualité pour présenter une réclamation internationale en vue d'obtenir réparation des dommages causés, non à l'organisation elle-même, mais à la victime ou aux ayants droit de cette dernière.
Quelle position le juge Badawi Pacha adopte-t-il vis-à-vis de la demande de réclamation de l'ONU quant aux dommages subis par un de ses agents ?
[...] Une mise en garde contre les raisonnements d'analogie de la CIJ - C'est la présomption d'une obligation envers l'ONU qui va créer un raisonnement d'analogie chez les juges de la Cour - Raisonnement analogique pour justifié : • Il faut une violation d'une obligation pour réclamer • Or les états n'ont pas d'obligations • ONU en à une (supposer) • Ainsi l'ONU peut demander réparation → Selon le juge l'analogie est dangereuse en DIP et ne doit pas devenir une technique usuelle → Cependant, la cour va refuser de se satisfaire de cette analogie car aucun lien de nationalité entre agent et ONU. [...]
[...] - Selon la Cour, la réclamation de réparation intervient comme un moyen appropriée afin de protéger ses agents → Selon le juge : Ce droit n'est pas l'unique mode de protection approprié → Selon le juge : Si l'ONU veux demander réparation l'agent doit épuiser toute les juridictions internes Or dans ces conditions la protection la plus appropriée serait la réparation du dommage de l'organisation directement. [...]
[...] Quel position le juge Badawi Pacha adopte t-il vis à vis de la demande de réclamation de l'ONU quant au dommages subis par un de ses agents ? Un désaccord juridique quant à la qualification de la personnalité juridique des organisations internationales La mise en exergue d'un raisonnement non sourcé de la CIJ Pour porter réclamation il faut une violation d'une obligation - La cour va dès le départ supposé cette obligation en faveur de l'ONU « Il faut, pour l'examiner, supposer que le dommage résulte du manquement, par cet État, à des obligations dont l'objet est de protéger les agents de l'Organisation des Nations Unies dans l'exercice de leurs fonctions » → Le juge estime que ce postulat est non sourcé - Article 2 paragraphe 5 ? [...]
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